« Il n’y a jamais eu de rupture de stock depuis que nous avons lancé l’opération de vente des farines dans les cantines militaires et il n’y en aura pas ». Telle est la déclaration du commandant du Service national, le général-major Jean-Pierre Kasongo, après sa descente dans les différents entrepôts et cantines répandus dans les camps militaires à travers la ville de Kinshasa.
Cette mise au point vient couper court, la rumeur de rupture et changement du prix du sac de maïs dans les cantines de différents camps militaires à travers la ville de Kinshasa.
La patron du Service national précise que depuis le lancement de cette opération de ravitaillement des cantines, il y a plus de 2 ans, le sac de maïs de 25 kg se vend toujours à 18000 francs congolais en dépit de la dépréciation de la monnaie nationale.
Qui plus est, il a souligné son obligation de s’assurer de la suffisance de stock de maïs dans tous les camps militaires et toutes les cantines militaires à Kinshasa.
« Nous avons suffisamment produit l’année dernière, nous avons des cultures en croissance. Pendant que je vous parle, nous allons commencer une prochaine récolte d’ici le mois de mars et donc on ne manquera de rien. Il n’y aura jamais de rupture, donc les militaires, les policiers ainsi que leurs familles ne doivent pas s’inquiéter », a-t-il déclaré.
Pour lui, avec l’idée d’améliorer la vie sociale des militaires et policiers, le Service national prévoit diversifier sa production avec l’élevage des bœufs qui sera bientôt la matérialisation de l’une des promesses de Félix Tshisekedi.
Christian Musungayi
