Le secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), Augustin Kabuya est monté au créneau pour clarifier la posture de son parti sur l’existence ou non d’une structure dénommée « Forces du Progrès ».
Lors d’une conférence de presse organisée dimanche 17 décembre, Augustin Kabuya a catégoriquement nié l’appartenance de la structure « Forces du Progrès » à l’UDPS.
« Je profite de cette occasion pour fixer l’opinion tant nationale qu’internationale, qu’il n’existe pas une structure officielle, statutaire au sein de l’UDPS dénommée » , a-t-il martelé.
Selon le numéro 1 de l’UDPS, certaines personnes tentent de ternir l’image du régime en attribuant de manière « fallacieuse » des actes de violences commis par des groupes informels à la formation politique du Président Tshisekedi.
« Depuis un certain temps, des gens bien organisés battent campagne avec un seul objectif, ternir l’image du régime de Félix Tshisekedi. il y a trop d’hypocrisie dans certaines démarches. J’ai connu beaucoup de problèmes avec les mêmes jeunes manipulés par certains politiciens, qui ne sont même pas de l’UDPS. Aujourd’hui tous les politiciens, quand ils se déplacent dans leurs rangs, ils ont leurs propres Forces du Progrès », fait-il savoir.
Augustin Kabuya a rappelé la doctrine non-violente de son parti et souligné que l’UDPS n’a aucun intérêt à recourir à des milices, étant donné que le Chef de l’Etat dispose des forces de sécurité régulières pour assurer sa protection et celle de ses proches collaborateurs.
« Quand nous étions à l’opposition, nous n’avions pas pensé à la création d’une milice. Et aujourd’hui que nous sommes au pouvoir, nous ne pouvons plus créer une milice. Il y a l’armée, la police et les services qui peuvent bien nous sécuriser. La preuve, moi comme secrétaire général, je suis sécurisé par la Police. Notre siège de même. Et tout cela montre clairement que nous n’avons pas intérêt à créer une milice… », a précisé le SG de l’UDPS.
Cette mise au point intervient dans un contexte où les « Forces du Progrès » sont régulièrement pointées du doigt de mener des actions visant à attaquer les sympathisants de leaders de l’opposition.
Ézéchiel T. Mampuya
Pourtant ils sont souvent soutenu par des personnes proches de ce parti politique