Élections 2023: Moïse Katumbi accuse le régime Tshisekedi d’avoir recruté des « mercenaires étrangers »

Pour le lancement de sa campagne électorale ce lundi 20 septembre à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, Moïse Katumbi a adopté une posture offensive vis-à -vis de son adversaire principal, Président sortant et candidat de l’Union sacrée de la Nation, Félix Tshisekedi.

De promesses non tenues au bilan « mitigé » sur le plan social, le candidat président de la République pour le compte du parti Ensemble pour la République n’a pas raté le coche pour critiquer le quinquennat de Félix Tshisekedi qui vise d’ailleurs un nouveau mandat.

Devant les boyomais, l’ancien gouverneur de la province du Katanga qui avait déjà promis de restaurer l’autorité de l’État particulièrement dans l’Est de la RDC en seulement six mois, a critiqué la politique sécuritaire de son ancien allié, d’abord dans l’opposition puis au sein de l’Union sacrée, Félix Tshisekedi.

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« Celui qui nous accuse d’être les candidats de l’étranger, mais c’est bien lui qui a recruté les mercenaires étrangers au lieu d’augmenter les salaires des militaires et renforcer les capacités de l’Armée et de la Police pour défendre l’intégrité du territoire et sécuriser les personnes et leurs biens », a lancé le candidat numéro 3 qui brigue la magistrature suprême pour la première fois.

Au cours d’une interview la semaine dernière, Félix Tshisekedi a reconnu avoir fait recours aux « instructeurs étrangers » aux côtés des forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), réfutant la thèse d’une présence présumée des mercenaires.

« Ce sont des experts qui ont une carrière ou une formation spéciale en tant que commandos. Leur mission consiste à renforcer les capacités de nos forces de défense sur le terrain », a affirmé le Président Tshisekedi contestant la qualification de mercenaires.

« Ils ne combattent pas, ils coachent. Un coach de football joue-t-il avec les joueurs ? Il est là pour les guider. Ce sont des coaches, pas des mercenaires… C’est une société dont l’adresse et les activités sont connues. Pourquoi les qualifier de mercenaires ? Ses activités sont légales dans le pays où elle est enregistrée. Sinon, des poursuites auraient déjà été engagées contre elle », a-t-il martelé allusion faite à la société Agemira.

Carmel NDEO

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