Dans une interview accordée à France 24 et Radio France Internationale (RFI), le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi a une nouvelle fois lancé quelques piques à l’un de ses challengers à la prochaine présidentielle, Moïse Katumbi, qui continue de se montrer critique quant à la gestion actuelle du pays.
Critiqué notamment pour « sa mauvaise gestion » dans le secteur de l’électricité à travers l’ensemble du territoire national, le Chef de l’État a sèchement répondu que « les coupures d’électricité ne sont pas nouveau », et que le gouvernement essaie de « juguler » ces coupures intempestives, en renforçant entre autres les capacités des barrages d’Inga et de Zongo II.
« Lorsque moi je suis arrivé à la tête de ce pays, il n’y avait que 9% des ménages qui avait accès à l’électricité, on aujourd’hui nous tournons autour de 20%. Donc eux peuvent parler, Moïse Katumbi a été gouverneur de la province du Katanga, à l’époque elle n’était pas divisée en quatre morceaux, mais qu’est-ce qu’il en a fait ? », s’est-il questionné.
Sans mâcher ses mots, Félix-Antoine Tshisekedi a expliqué que même gouverneur de l’ex-province du Katanga, pendant 9 ans, Moïse Katumbi « n’a pas pensé à construire un aéroport international dans la capitale mondiale du cobalt », qui est la ville de Kolwezi, au Lualaba.
« Aujourd’hui, les investisseurs pourront venir de partout sans passer par Lubumbashi, sans chercher des cercueils volants pour tenter d’arriver à Kolwezi. Ils vont arriver directement avec leurs jets-privés et avions réguliers directement sur Kolwezi. J’ai des tas d’exemples comme ça, qui peuvent démontrer que je n’ai aucune leçon à recevoir de Moïse Katumbi », a-t-il renchéri.
Candidat à sa propre succession à la tête de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi s’est montré rassurant en affirmant « croire qu’il du bon travail » et que beaucoup de choses restent encore à faire, « mais le Congo revient de loin ».
« Tous ceux qui viennent aujourd’hui après les cinq de ma présidence me les disent très clairement, les choses ont vraiment évolué dans le bon sens et même les paramètres à l’international le prouve. Je fais ici allusion aux agences de notification qui nous ont attribué la note de triple b, par exemple », a déclaré le Chef de l’État.
Monge Junior Diama
