Élections 2023: les candidats interdits d’apposer les affiches, photos et autres effigies de propagande sur les édifices publics

Dans une communication faite ce jeudi 16 novembre, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a rappelé aux candidats quelques dispositions à prendre lors de la campagne électorale qui sera lancée le dimanche 19 novembre sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo et se terminera le lundi 18 décembre à minuit.

Se référant aux articles 29 de la loi électorale et 45 de ses mesures d’application, la centrale électorale a expliqué que les rassemblements électoraux, au cours de la campagne électorale, se dérouleront conformément aux dispositions légales relatives aux manifestations publiques.

« Seuls sont habilités à organiser des réunions électorales, les partis politiques, les regroupements politiques et les candidats indépendants ou leurs délégués. Les réunions électorales se tiennent librement sur l’ensemble du territoire national. Les organisateurs des manifestations et rassemblements électoraux veillent à leur bon déroulement, notamment en ce qui concerne le maintien de l’ordre public et le respect de la loi », a-t-elle souligné, tout en précisant que dans le cas échéant, ces derniers peuvent faire recours à la Police nationale congolaise (PNC).

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La CENI a par ailleurs expliqué que l’apposition d’affiches, de photos et autres effigies de propagande électorale pendant la période de la campagne électorale est autorisée dans les conditions ci-après : chaque candidat indépendant, parti ou regroupement politique ne peut installer, à ses frais, à proximité du centre de vote qu’un seul panneau d’affichage ; et tout affichage est interdit sur les édifices publics.

L’organe d’appui à la démocratie a également renseigné aux candidats qu’il leur est interdit de tenir des propos « injurieux ou diffamatoires », ainsi que ceux susceptibles d’inciter au mépris envers les tiers, à la haine, au racisme, au tribalisme ou à tout autre fait répréhensible par les lois de la République ; et d’inciter quiconque à commettre des actes de nature à entraîner des violences, des menaces ou à priver d’autres personnes de l’exercice de leurs droits ou libertés constitutionnellement garantis.

Monge Junior Diama

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