Dans un message officiel transmis à Isabelle Yumba Kalenga, gouverneure de la province du Haut-Lomami, le ministre de l’Intérieur, Peter Kazadi a instruit cette dernière, au regard des scènes des violences enregistrées à Malemba-Nkulu, de dépêcher une mission d’investigation constituée des forces de défense et de sécurité pour établir les responsabilités et procéder à l’arrestation immédiate des auteurs présumés de ces actes ignobles.
L’autorité provinciale a également été appelée à travailler avec célérité, tout en élargissant les enquêtes afin de connaître le mobile caché de ces massacres ayant occasionnés la mort d’au moins quatre personnes, toutes originaires de l’espace Grand-Kasaï.
Plutôt, dans une communication faite sur le réseau social X, Peter Kazadi expliquait que la situation sécuritaire à Malemba-Nkulu est sous contrôle, après que les forces de sécurité aient restauré l’ordre public perturbé par des inciviques et que la chasse contre les auteurs des crimes était déjà lancée.
Pour sa part, le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi a, au cours de son discours sur l’état de la Nation devant le Parlement réuni en congrès, a également appelé les autorités provinciales à « prendre des mesures avec une extrême urgence pour rétablir la paix ».
Les réactions ont également été enregistrées dans le rang de l’opposition congolaise, à l’exemple du candidat à la présidentielle du 20 décembre prochain, Moïse Katumbi, qui a attribué ces massacres au manque de maintien de l’autorité de l’État.
« Les pouvoirs publics doivent assumer leur pleine et entière responsabilité dans cette tragédie qui endeuille la nation. Il est important de sauvegarder notre vivre ensemble », a-t-il renchéri, tout en expliquant que les responsables doivent être identifiés, poursuivis et sanctionnés de la manière la plus exemplaire.
Monge Junior Diama
