Inflation monétaire : le gouvernement appelé à maintenir les réformes initiées par le FMI

Dans un rapport régional pour l’Afrique subsaharienne en prévision de l’année 2024, publié et présenté ce lundi 6 novembre en présence du ministre des Finances Nicolas Kazadi, le Fonds monétaire international ( FMI) a initié quelques réformes, en vue de lutter contre l’inflation monétaire en RDC. Il s’agit de la croissance de la production et la réduction des importations.

Ce rapport consacre la reprise des économies subsahariennes, après les crises provoquées par la COVID-19 et récemment la guerre en Ukraine.

À peine sortir de la pandémie de COVID-19, les pays ont subi le ralentissement de l’économie mondiale, une inflation planétaire, un renchérissement des emprunts et une crise du coût de la vie. Dans bien des cas, l’inflation demeure trop forte, les coûts de l’emprunt restent élevés, les pressions sur les taux de change persistent et l’instabilité politique continue de soulever des inquiétudes.

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D’après ce document, la RDC est le deuxième pays a affiché une croissance économique à 6% au sein de l’Afrique subsaharienne. Cependant, le directeur régional des études au FMI, Luc Eyraud estime qu’il y a un bémol surtout pour la RDC dont l’inflation reste très élevée. Elle est autour de 20%.

« C’est une source de préoccupation pour les populations. L’inflation entre janvier et aujourd’hui est d’à peu près 20%. C’est la dépréciation du taux d’échange qui crée de l’importation notamment en augmentant les prix des produits importés. Mais aussi parce que la façon dont les gens fixent les prix en monnaie locale, il y a des ajustements quand on a une dépréciation du change », a expliqué le directeur régional des études au FMI, Luc Eyraud précisant que la véritable réponse pour ramener à un bon niveau de l’inflation est dans la production.

« Tout est fait justement pour ramener à un bon niveau l’inflation. C’est comme ça que l’on a augmenté le taux directeur de la banque centrale. C’est comme ça aussi que l’on a rassuré la politique budgétaire. Mais la véritable réponse elle est plutôt dans la production. Et ça, c’est une réponse de moyen et long terme. Il faut accroître la production et réduire nos importations », a-t-il conclu.

Gloire MALUMBA

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