RDC : Kadima lance les travaux du forum sur l’observation électorale citoyenne pour un « nouveau code de conduite » avec les observateurs

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima a lancé le jeudi 2 novembre, les travaux du forum sur l’observation électorale citoyenne pour les élections du 20 décembre, au chapiteau de l’hôtel Pullman. Cette rencontre est une opportunité pour la CENI et les différents observateurs nationaux de comprendre qu’ils ne sont pas dans deux camps opposés.

Denis Kadima a indiqué que la centrale électorale poursuit le même objectif que les observateurs. Il s’agit de la tenue des élections qui soient « crédibles, inclusives, transparentes et dans un contexte apaisé ».

« L’actuelle CENI est bien consciente que les trois cycles passés ont laissé, aux parties prenantes, un goût d’inachevé. Cette institution n’a pas toujours répondu présente aux attentes des uns et des autres et ne s’en cache pas. Mais elle a manifesté sa volonté, dès le début du cycle en cours, en jetant un regard critique sur son action. Tirant des leçons des cycles électoraux précédents, la CENI a identifié un certain nombre de défis dans l’établissement d’une relation de collaboration et de coopération franche et constructive avec ces parties prenantes », a dit Denis Kadima.

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Dans son allocution, le président de cette institution d’appui à la démocratie a explicité l’objectif de l’observation électorale, mais aussi les bonnes pratiques observées durant cette période à travers les instruments légaux nationaux et internationaux.

« Dans l’entendement de la CENI, l’objectif d’une mission d’observation est de réaliser une évaluation objective, indépendante et impartiale des élections conformément aux instruments légaux de la RDC et aux normes internationales régissant les élections démocratiques dans le monde. Et cette évaluation sans complaisance des observateurs devrait aboutir à des recommandations. Toutefois, la CENI constate que certains observateurs oublient leurs devoirs de réserve, mais aussi les bonnes pratiques en matière électorale », a-t-il ajouté précisant que la CENI veut par ce forum, mettre en place un nouveau code de conduite en partenariat avec les différentes organisations d’observation électorale, qui sera le résultat des discussions et contributions collectives.

« C’est la raison pour laquelle il est important d’avoir une approche comparative pour juger de la valeur ajoutée ou pas de l’actuelle CENI. Il ne faut pas juger 2023 sans se référer à 2018. Par ailleurs, les observateurs non-partisans devraient jouer un grand rôle en matière de réforme électorale. Ceux-ci ne semblent, par exemple, pas tenir compte du critère coût des élections pour leur viabilité. Au contraire, il y a eu des critiques des observations vis-à-vis des recommandations rétrogrades telles que passer de 13 à 26 membres de la CENI avec plus d’organes dont la conséquence directe sur le coût élevé des élections est prévisible, sans compter davantage de lourdeur dans la prise de décision », a renchéri Denis Kadima

A la suite de son discours, le premier Vincent Tohbi a exposé sur l’historique de l’observation électorale. Après cela, la Mission d’observation CENCO-ECC et le Centre Carter ont procédé à un partage d’expérience qui a précédé les échanges avec les participants.

David Mukendi

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