Le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya et le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, Samuel Roger Kamba ont co-animé, ce lundi 9 octobre, un briefing de presse consacré à la mise en œuvre de la couverture santé universelle par le gouvernement de la République.
Le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya a salué la vision du Chef de l’État, Félix Tshisekedi qui met l’homme au centre de l’action à travers notamment la santé. Il a souligné que la couverture santé universelle, pour le gouvernement, c’est de permettre à chaque congolais d’avoir accès aux soins de santé de qualité et à bas prix puisque, dit-il, la santé est un des droits fondamentaux.
«Le Président Félix Tshisekedi en a fait un des principaux piliers de son action à la tête de l’État. Sa vision est que tout congolais ait accès à tous les soins et services de santé de base dont il a besoin, sans encourir une ruine financière ou économique. Il a instruit les services concernés d’avoir un intérêt particulier sur les services et les soins au bénéfice du couple mère-enfant», a fait savoir Patrick Muyaya.
De son côté, le ministre de la Santé Publique, Samuel Roger Kamba a révélé le choix du gouvernement de commencer avec la phase de la gratuité de la maternité. D’après lui, la RDC a une espérance de vie inférieure à la moyenne des pays africains.
« Quand un congolais naît, on sait qu’il vivra moins longtemps que les autres africains. Ce sont les nouveau-nés qui meurent particulièrement tôt et les mamans qui accouchent. Sur 100.000 mamans qui accouchent, 480 décèdent en RDC. Et tous les 35 nouveau-nés qui arrivent, il y en a 1 qui est décédé. C’est un gros problème de santé publique. Comme cela impacte l’espérance de vie, le Président de la République a décidé qu’on commence par là et qui impacte notre développement, c’est la catégorie mère-enfant», a-t-il fait remarquer.
De ce fait, il a indiqué que la première cause qui fait sortir la population des États-Unis de la pauvreté, c’est l’accès facile aux soins de santé appropriés.
« Le Président de la République l’a fait d’emblée dès qu’il a commencé son mandat. Dans son premier discours, il a parlé de la Couverture maladie universelle et de la Couverture santé universelle. Il n’est pas venu se rendre compte qu’il y a un problème, il a préparé dès le départ la réponse à cette question très importante de la santé. Donc la santé doit être un droit pour tout le monde. Si un droit dépend des moyens financiers dont on dispose, ça devient un privilège. Ce que le Chef de l’État veut, c’est que la santé ne soit plus un privilège, mais un droit », a fait savoir le ministre de la Santé.
Aussi, il a souligné que la Couverture santé universelle n’est pas un choix que le gouvernement a fait, mais plutôt une obligation car, déclare-t-il, «on ne peut pas se développer sans la couverture santé universelle».
Pour ce faire, il a laissé entendre que 1000 centres de santé seront disponibles d’ici la fin 2023 pour permettre aussi aux femmes d’accoucher dans de bonnes conditions.
Christian Okende
