Le feu est intensifié sur la ligne du front par les résistants patriotes contre les positions terroristes du M23, tôt le matin de ce jeudi 05 octobre 2023, dans le territoire de Masisi, au Nord-Kivu. D’après les sources locales, les forces « Wazalendo » ont de nouveau mis la pression sur plusieurs axes occupés par les terroristes où ils sont vachement délogés.
Dans leurs messages, les terroristes accusent à tort l’armée congolaise d’être auteurs de ces attaques ciblées. Chose que nie toujours les FARDC.
Dans une nouvelle communication ce jeudi 05 octobre 2023, l’armée qui se dit « légaliste » persiste et signe qu’elle ne se permettra jamais de violer les accords de cessez-le-feu comme le prétend la rébellion. Elle appelle par contre cette dernière à s’inscrire dans la logique de pré-cantonnement et cantonnement.
« Légalistes que sont les Forces Armées de la République Démocratique du Congo, elles ne se permettront en aucun cas de violer les accords des Chefs d’Etat instituant le cessez-le-feu, comme les prétendent les pyromanes sapeurs-pompiers du M23/RDF », souligne l’armée dans un communiqué signé par le colonel Ndjike Kaiko, porte-parole des opérations au Nord-Kivu.
Les FARDC estiment en revanche qu’il est temps pour les terroristes du M23/RDF de répondre à la main tendue des Chefs d’Etat de la sous-région, en s’inscrivant dans la logique du pré-cantonnement et cantonnement, tel que convenu par ces derniers à Luanda et à Nairobi.
Mercredi, les Forces armées de la RDC ont rassuré n’être concernées « ni de près ni de loin » dans les attaques sur les lignes du front. « Les FARDC continuent à observer le cessez-le-feu comme l’exigent les accords des Chefs d’États de la sous-région », a-t-on lu, dans le communiqué publié mercredi.
Serge SINDANI
