RDC: le chauffeur de Chérubin Okende relâché

Papy Ngaka, chauffeur de feu député Chérubin Okende placé en garde à vue, a été relâché, indique son avocat, Me Jules Bongombe. Aucun indice de culpabilité n’a été retenu contre lui, mais il reste sous contrôle judiciaire, précise-t-il à Top Congo.

Le garde du corps du disparu dont il fait aussi partie, est passé devant la chambre du conseil mardi 03 octobre et sa détention a été prolongée de 15 jours. Après ce délai, il devra repasser devant la chambre du conseil. « Nous attendons la décision du Parquet pour savoir s’il sera transféré en prison ou non », explique Me Bongombe qui dit suivre la procédure de loin, n’ayant toujours pas accès à ses clients.

« Comme toujours, on nous dit qu’il s’agit d’un dossier sensible, qu’il faut attendre. On a gagné la première bataille. Nous restons donc optimistes d’autant plus qu’ils étaient consorts, quand donc on libère l’un, c’est que chez l’autre aussi il n’y a pas d’indices sérieux de culpabilité », fait-il savoir.

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Cependant, un élément pourrait aider à faire la lumière sur les circonstances du meurtre de l’ancien ministre des Transports, révèle l’avocat de la famille Okende, Me Laurent Onyemba. Ce dernier allègue que le Vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières leur a affirmé qu’il y a eu un rajout dans la démarche.

« Un élément sous forme d’une boîte noire qui a été récupéré après l’autopsie par un spécialiste Sud-Africain et ramené pour décoder l’ensemble des communications reçues et émises par Monsieur Chérubin Okende dans sa voiture pour consolider l’une ou l’autre piste d’enquête », renseigne Me Laurent Onyemba.

D’après lui, il était prévu la semaine passée que cet expert renvoie son rapport. Donc, le transfèrement du garde du corps au Parquet peut être un signal qui dessine la fin de cette enquête.

Chérubin Okende, ancien ministre des Transports, député national et porte-parole de l’Ensemble pour la République, parti cher à l’opposant Moïse Katumbi, a été trouvé mort le 13 juillet dernier à Kinshasa, le corps criblé de balles.

Odon Bakumba

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