Goma: IPAS et les acteurs du secteur de l’éducation de la santé sexuelle échangent sur la dépénalisation de l’avortement

A l’occasion de la journée mondiale de la dépénalisation de l’avortement célébrée le 28 septembre de chaque année, IPAS, une organisation non gouvernementale oeuvrant dans le secteur de l’éducation de la santé sexuelle et reproductive a organisé ce mercredi 4 octobre à Goma, un atelier de sensibilisation sur le protocole de Maputo.

Pour cette organisation représentée par le Dr Célestine Buyibuyi, cette journée permet de rappeler à la femme son droit à la liberté à disposer de son corps et le droit à l’avortement sécurisé.

La représentante de IPAS estime qu’avec le protocole de Maputo qui autorise l’avortement sécurisé de la femme dont la grossesse menace la santé de la porteuse ou du fœtus, la femme vivra désormais dans « un monde où chaque femme et chaque jeune fille a le droit de déterminer sa sexualité et sa santé reproductive, mais aussi la capacité de le faire ».

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Pour sa part, le médecin coordonnateur du programme de la santé sexuelle de la reproduction en RDC, a souligné qu’une avancée significative est à signaler dans le domaine médical.

« Le ministre à travers le Secrétariat général à la Santé a déjà signé les normes et directives en faveur de l’offre des soins complets contrés sur la femme », a confié à POLITICO.CD, le docteur Muzige.

En revanche, il a indiqué que les avortements clandestins continuent à faire des conséquences dans la partie Est de la RDC allant jusqu’à des fortes complications comme, les décès maternels tout en précisant que dans le protocole ratifié de Maputo depuis 2008, il y a 5 indications.

« Nous connaissons la province du Nord-Kivu avec beaucoup de cas de viols, incestes, ces femmes sont autorisées à accéder à ces services de prise en charges », a-t-il fait savoir.

IPAS et Yart, deux organisations impliquées dans l’éducation de la santé sexuelle de la reproduction ont pris en charge plusieurs cas des grossesses issues des viols notamment à Goma et à Beni, dans la province du Nord-Kivu.

Représentant le gouverneur militaire Peter Cirimwami, la conseillère principale Prisca Kamala a réitéré la détermination du gouvernement provincial du Nord-Kivu dans la réussite de ce projet.

Le chef de division de la Jeunesse en province du Nord-Kivu, Guy Kibira, présent aussi dans cet atelier a également promis la participation des jeunes dans l’éducation de la santé sexuelle de la reproduction.

La même activité a eu lieu à Bukavu dans le Sud-Kivu.

Merveilles Kiro

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