L’ambassadeur français à l’ONU, Nicolas de Rivière a émis le souhait de voir le Conseil de sécurité prendre pleinement en compte les demandes « concrètes et réalistes » des autorités congolaises, relativement au retrait accéléré de la Monusco sur leur sol.
Le diplomate français a appelé dans un premier temps à une collaboration étroite entre les autorités de la RDC et la Monusco pour un retrait responsable de la Mission onusienne, tout en assurant son accompagnement dans le processus. A cet effet, la France va proposer aux membres de ce Conseil, l’adoption d’une déclaration de la présidence afin de préparer les prochaines échéances.
« Nous devons collectivement répondre aux attentes des congolais sur le retrait de la Monusco et nous montrer à la hauteur de cet enjeu. La France salue les orientations contenues dans le rapport sur les orientations contenues dans le rapport sur les options du retrait de la Monusco remis début août par le Secrétaire général, elles vont dans le bon sens en dessinant les contours d’un retrait progressif et responsable sur le terrain et se l’intérêt de la population civile », a expliqué Nicolas de Rivière, ambassadeur et représentant de la France au Conseil de sécurité de l’ONU.
Pour lui, le retrait ordonné devra être le fruit d’une collaboration étroite entre les autorités congolaises et la Monusco sous les auspices du Conseil de sécurité.
« Les autorités congolaises ont un rôle central à jouer dans ce processus au terme duquel elles rendront totalement à leur charge la sécurité de l’ensemble du peuple congolais », a-t-il insisté.