Trois mois environ depuis le meurtre du député national Chérubin Okende, le père et la veuve du disparu ont rencontré mardi 26 septembre le Vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur, Peter Kazadi, pour connaître la suite des enquêtes enclenchées pour déterminer les circonstances de cet assassinat.
Selon maître Laurent Onyemba, l’avocat de la famille cité par RFI, qui a aussi participé à cette rencontre, l’entretien s’est plutôt bien passé. D’après lui, le vice-premier ministre leur a démontré la ferme volonté du gouvernement à faire la lumière sur cette affaire de l’assassinat crapuleux de Chérubin Okende.
« Au-delà de celui qui est venu faire l’autopsie, il y en a d’autres qui sont venus pour rendre la pièce maîtresse, la voiture, pour retracer les communications et le parcours du véhicule en vue de rétablir les responsabilités des uns et des autres pour que l’enquête soit complètement globale et que la vérité soit élucidée fondamentalement », a déclaré l’avocat Me Laurent qui révèle que « l’enquête est bien au-delà d’une simple autopsie.
Pour lui, il ne faut surtout pas se précipiter aux funérailles pour le bien de l’enquête, car d’après lui, c’est offrir un terrain de prédilection à l’assassin. « Parce que, explique-t-il, il suffit seulement que l’enquête ou que l’autopsie soient contestées, si le corps a été enterré, il n’y a pas de possibilité d’exhumer le corps pour recommencer l’enquête ».
La famille a exprimé sa volonté de rencontrer Félix Tshisekedi, lui qui est le garant de la Nation, afin de lui formuler « une demande fondamentale », qui ne serait réservée qu’au chef de l’État .