La République Démocratique du Congo est dans la dernière ligne droite de l’organisation des 9èmes Jeux de la Francophonie prévus du 28 juillet au 6 août 2023 à Kinshasa. La capitale congolaise vibre au rythme de cette rencontre de la jeunesse francophone. À moins de 10 jours, les infrastructures devant abriter les différentes délégations sont prêtes. Le Président de la République, Félix Tshisekedi a pris toutes les dispositions nécessaires tant sécuritaire que logistique pour garantir la bonne marche de ces jeux placés sous le signe de la solidarité et de l’espoir.
C’est ce qu’a laissé entendre le Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya qui a animé, ce mardi 18 juillet avec son collègue des Sports et Loisirs, François Kabulo muana Kabulo et le Directeur du Comité National des Jeux de la Francophonie, Isidore Kwandja, un briefing presse à l’esplanade du Stade des Martyrs, l’un des sites de ces jeux.
Tour à tour, ils ont appelé les congolais à la mobilisation générale autour de cette grande rencontre sportive et culturelle des pays partageant la même «langue de Molière».
À ce qui concerne le problème d’eau à l’Université de Kinshasa qui a circulé sur les réseaux sociaux comme une traînée de poudre, Isidore Kwandja a fait savoir que depuis deux ans, les résidences des étudiants n’étaient pas utilisées pour causes des travaux. «On comprend qu’au moment d’installer les athlètes, qu’on ait à fare quelques réglages, s’agissant de l’eau notamment, car des robinets sont restés longtemps sans être utilisés. D’où quelques couacs constatés çà et là lors de leur mise en service», a-t-il souligné.
Selon le Directeur du CNJF depuis deux semaines, une équipe des techniciens de la REGIDESO avec camions citernes et matériels sont consignés sur ce site pour assurer 24h sur 24h la permanence de la desserte en eau potable au bénéfice des athlètes.
Dans le même temps, il a rassuré que toutes les conditions d’hébergement sur le site du campus sont au point.
À propos d’athlètes congolais, François Kabulo a indiqué qu’ils sont plus de 150 à travers les neufs disciplines des jeux à savoir notamment : «Athlétisme 71 athlètes, Basketball dames 12, Cyclisme 14, Judo 14, Lutte africaine 30, Lutte libre 11, Tennis de table 2, et en football une délégation de 20 athlètes».
Toute la délégation congolaise ira au village des Jeux le dimanche 23 juillet, a annoncé le ministre Kabulo tout en précisant par ailleurs que c’est à cette date que le village des IXèmes de la Francophonie ouvrira ses portes.
«Je voudrais bien rassurer les Congolais et les Congolaises que les IXèmes Jeux de la Francophonie auront bel et bien lieu à Kinshasa, le 28 juillet à partir de 18 heures, il va avoir
l’ouverture des Jeux au stade des Martyrs. L’étape de l’inquiétude est dépassée», a affirmé François Kabulo.
À cet effet, il a rendu hommage au Président de la République, Félix Tshisekedi pour avoir pris l’initiative d’offrir à la jeunesse des infrastructures sportives de haute facture au travers de l’organisation de ces jeux de la francophonie.
Aussi, il a exhorté la presse congolaise, au nom du patriotisme, à éviter de ser prêter au jeu de la diabolisation comme pour jeter en pâture tous les efforts déployés par les autorités du pays.
Pour sa part, le Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya a salué la clairvoyance de Félix Tshisekedi. D’après lui, «la tenue à Kinshasa de ce grand rendez-vous constitue un signal fort lancé par le Président de la République, grâce à sa volonté et à sa vision, replace la RDC au devant de la scène, au niveau de la Francophonie, par le truchement de cette 9ème édition des jeux placés, comme cela a été, à maintes reprises, précisé, sous le signe de l’espoir et de solidarité».
Patrick Muyaya est d’avis que les infrastructures sortes des terres à travers la capitale vont bénéficier aux congolais.
«La RDC, nous sommes une grande terre d’accueil. Regardez depuis 74 on n’a pas accueilli une grande compétition sportive. Cela veut dire que depuis toutes ces années-là, on n’a pas investi. Hier, je disais encore dans le briefing : moi je négocie avec l’ambassade de France pour que les basketteurs s’entraînent sur le terrain du Lycée francais qui est ouvert. Le basket ne se pratique plus à ciel ouvert. Mais, regardez sur ce site à vous ne pouvez pas imaginer ce que cela représente à la fois, pour nos jeunes sportifs qui pourront s’entraîner et compétir», a-t-il fait remarquer.
Christian Okende
