L’ambassadeur de la République française en République démocratique du Congo (RDC), Bruno Aubert, a déclaré vendredi dernier que « le lien entre la RDC et la France n’est pas banal ». Une allégation qu’il a tenue lors de son discours à l’occasion de la célébration de la fête nationale française célébrée chaque 14 juillet.
Un lien, explique-t-il, qui se nourrit de tant de choses sous plusieurs aspects : des intérêts partagés bien sûr, mais également une volonté de coopération dans tous les domaines, telles que la langue française qui relie les deux peuples et une forte diaspora congolaise en France.
Il souligne également que cette relation se fortifie par un soutien constant de la France, dans les enceintes internationales, à l’unité du Congo, à sa souveraineté ainsi qu’au respect de sa population. « Un lien pas banal, disais-je, donc jamais marqué par l’indifférence », a-t-il renchéri à la suite.
Bruno Aubert n’a pas oublié d’évoquer la visite du Président français Emmanuel Macron en mars dernier. Une visite qu’il qualifie d’ «exemplaire» et «fondatrice» et qui, d’après lui, a exprimé à haut niveau la volonté de la France de se réengager en RDC. Une volonté, rappelle-t-il, dont il avait fait part au peuple congolais il y a un an.
« Cette visite a été la première d’ampleur depuis celle du Président Mitterrand en 1984, avec une forte délégation d’entreprises, a déclaré le diplomate français expliquant que cela constitue un « signe d’un intérêt fort pour les opportunités économiques en RDC, et avec plusieurs ministres », car le Président français était accompagné de plusieurs de ses ministres et deux commissaires européens invités à participer à « un forum économique inédit» dont la RDC et la France se partageait les honneurs.
Odon Bakumba
