RDC : le PAM intensifie ses opérations d’assistance dans la crise alimentaire en Ituri, au Nord et au Sud-Kivu

Le Programme alimentaire mondial (PAM) a mis en place, en ce mois de juillet, une nouvelle stratégie encore efficace pour venir en aide aux plus démunis de la population dans la crise de la sécurité alimentaire en Ituri, au Nord et Sud-Kivu, partie orientale de la République démocratique du Congo, zone sous agression des groupes armés.

Pour apporter une réponse à la hauteur des besoins alimentaires des populations déplacées et les familles d’accueil, le PAM leur distribue l’argent en espèces et la nourriture, annonce un programme que l’organisme a rendu public en début de ce mois. Il soutient également les activités agricoles des différentes communautés affectées par les conflits, les catastrophes naturelles.

En effet, cette structure de l’organisation des Nations-Unies (ONU) a augmenté ses distributions d’argent liquide pour atteindre 1,1 million de personnes dans les camps, les sites collectifs et les familles d’accueil, à travers les trois provinces précitées, visant à atteindre 1,7 million de personnes avec de la nourriture et de l’argent en juillet.

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Le plan prévoit d’augmenter progressivement au cours des six prochains mois le nombre de personnes bénéficiant de cette assistance alimentaire et financière qu’il juge vitale. Il vise, dans le cadre du plan d’intensification de ses opérations, à fournir 15 dollars en espèces par personne pour couvrir leur panier alimentaire et leurs besoins urgents pour le mois.

D’après cette structure onusienne, 3,6 millions est le nombre de personnes qui attendent bénéficier de cette assistance. À ce jour, 63 600 personnes ont déjà été enregistrées et certaines d’entre elles reçoivent déjà le cash pour leurs besoins primaires et alimentaires.

Pour déterminer la faisabilité de l’assistance en espèces, cet organisme onusien utilise des analyses multisectorielles. Par conséquent, les sites sélectionnés dans les trois provinces ont tous été évalués en fonction de la fonctionnalité et de l’accessibilité des marchés, des infrastructures, des questions de sécurité et de protection, ainsi que des préférences des bénéficiaires.

Par ailleurs, si l’argent liquide donne aux familles le choix, l’autonomie et une plus grande flexibilité dans l’utilisation de leur assistance, le PAM estime que la stabilité du marché est une condition préalable.

C’est ainsi que le PAM s’efforce de conserver une certaine souplesse programmatique afin
d’alterner les modalités d’assistance en espèces et en nature en fonction des ressources disponibles et de ce qui est approprié d’après les évaluations de faisabilité et les préférences.

Odon Bakumba

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