Douze civils ont été tués dans la nuit du mardi à ce mercredi 5 juillet dans le village Bungushu situé dans le territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu.
Plusieurs sources attribuent ces massacres aux terroristes du M23, actifs dans cette zone. Parmi les victimes figurent 7 femmes. Leurs corps ont été tous retrouvés dans une fosse de toilette.
Les médias locaux qui ont contacté quelques habitants sur place, révèlent que cette attaque serait des représailles de ces terroristes après l’assassinat du secrétaire du chef de groupement Tongo, qu’ils avaient eux-mêmes installé.
La réalité dissimulée
Dans un communiqué rendu public ce mercredi, le M23 s’est déchargé de toute responsabilité, pointant du doigt l’armée d’être à la base de ces massacres. Une version balayée d’un revers de main par plusieurs sources locales qui estiment que la coalition M23-RDF veut distraire l’ensemble de la communauté compte tenu de la gravité des faits.
« Les victimes sont toutes de la communauté Hutu », renseignent d’autres sources dans la zone.
Ces massacres ont été perpétrés au vu et au su de la force régionale de l’EAC déployée dans la zone.
Azarias Mokonzi
