À Kinshasa, la peur et la psychose se sont emparées de près de 17 millions de ses habitants. A la base, la population de la métropole doit faire face au phénomène d’enlèvements dans des taxis, taxi-bus en plus de composer quotidiennement avec les bandits urbains, communément appelés « Kuluna ».
En même temps, le gouvernement provincial dirigé par Gentiny Ngobila se démène tant soit peu afin de mettre un terme à ces poches d’insécurité dans la mégapole Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.
Après la publication la semaine dernière, de quatre (4) mesures, visiblement inefficaces pour lutter contre la recrudescence du phénomène d’enlèvements dans cette année électorale, le gouverneur de la ville de Kinshasa a présidé ce mardi 04 juillet, le conseil provincial de sécurité au cours de laquelle plusieurs « nouvelles » stratégies ont été mises sur pied pour éradiquer ce fléau. Des postes de contrôle seront érigés à travers toute la ville.
« Des décisions et stratégies ont été prises pour éradiquer les différentes poches d’insécurité dans la ville. En sus des mesures déjà prises, des patrouilles mixtes avec différents services de sécurité seront effectuées. Il y aura également des checkpoints pour traquer ces inciviques », a rapporté Gratien Nsakala, ministre provincial de l’Intérieur.
Dans ses efforts de lutter contre le regain du phénomène d’enlèvements, la police a présenté lundi au bâtiment de la territoriale, 24 présumés kidnappeurs parmi lesquels certains policiers.
Carmel NDEO
