Le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya Katembwe a participé le mardi 20 juin dernier, à une conférence internationale sur les violences basées sur le genre (VBG) placée sous le haut patronage de Félix-Antoine Tshisekedi, Président de la République démocratique du Congo.
Dans son intervention, le porte-parole du gouvernement congolais a, tout d’abord, évoqué la question de l’implication du ministère de la Communication et médias dans la lutte contre les violences basées sur le genre.
« En terme d’implication, notre ministère est transversal car c’est une plateforme qui offre une tribune d’expression pour les femmes et les hommes engagés pour les causes de femmes. Nous nous occupons des aspects de la communication et vulgarisation », a-t-il déclaré tout en soulignant le lancement de la deuxième édition du prix des médias Henriette Eke 2023 en collaboration avec l’UNFP.
Comme renseigné par le ministère de la Communication et des Médias, le susdit concours est ouvert à tous les journalistes pour améliorer la qualité de production journalistique sur les violences basées sur le genre ; ainsi que pour renforcer la sensibilisation et le plaidoyer sur la prévention de la violence sous toutes ses formes.
« Nous devons deconstruire notre perception de la femme et la voir pour ce qu’elle est càd l’actrice principale du développement de notre pays. Avec le Président de la république, Champion de la masculinité positive, multiples efforts ont été déployés pour garantir l’égalité des genres », a dit le porte-parole du gouvernement aux femems participantes à cette activité, en insistant sur le fait que le changement de narratif implique aussi la façon de revoir le regard par rapport à la femme.
Pour Patrick Muyaya Katembwe, les œuvres du gouvernement Sama Lukonde, dans la lutte contre les violences basées sur le genre, s’explique par le fait qu’il les condamne car « la violence n’est nullement acceptable surtout pas celle qui est basée sur le genre ».
« Nous sommes très déterminés avec le Président de la République à nous assurer que homme comme femme contribue au quotidien au travail de la reconstruction de notre pays. Quand vous regardez les différents choix portés par le Président de la république dans certaines institutions et certaines portefeuilles, cela démontre que nous croyons au leadership de la femme », a-t-il expliqué.
Par ailleurs, en ce qui concerne la masculinité positive, le porte-parole du gouvernement a indiqué sous entendre que « les hommes ont une responsabilité, dès par leurs attitudes, leurs paroles et traditions sur ce que devient la jeune fille, la femme et la maman », entre d’autres termes, c’est l’homme qui ne recoure pas à la violence, qui s’assure que la femme bénéficie pleinement de ses droits et qu’elle le joue dans la société.
« Je pense qu’il y a un travail fondamentalement culturel qui doit être fait au quotidien », a conclu Patrick Muyaya Katembwe.
