RDC : la BCC constate un bon développement sur le marché de change avec répit observé depuis 3 jours

Au cours d’une réunion de la Troïka politique tenue jeudi 16 mars, la gouverneure de la Banque centrale du Congo (BCC), Marie-France Malangu Kabedi a affirmé que son institution note un bon développement sur le marché des changes en République démocratique du Congo, avec un répit observé entre les journées de mardi et jeudi.

Dans son speech, au cours de ce cadre de consultation et de concertation, qui réunit les ministères du Budget, des Finances et la BCC autour des hauts responsables de ces organes et leurs techniciens, pour faire le tour d’horizon de la situation économique du pays, le numéro un de la Banque centrale a indiqué que la République démocratique du Congo continue à avoir un bon développement sur le marché du taux de change. Selon elle, jusqu’à la date du jeudi 16 mars, sur le marché parallèle, le taux vendeur était à 2.306,8 Franc Congolais, le dollar américain, alors qu’il y a quelques jours, il était à 2.350 FC, le dollar américain.

« Donc nous remarquons aussi bien que les 14, 15 et 16 mars il y a eu un certain répit au niveau du taux de change […] Cela a été observé au niveau du marché parallèle ainsi qu’au marché interbancaire, où on constate qu’à la date d’aujourd’hui le taux de change est à 2.077,8 FC le dollar, et cela consacre une légère appréciation par rapport au taux observé hier », a-t-elle indiqué dans des propos rapportés par l’ACP.

Poursuivant ses propos, Marie-France Malangu Kabedi a relevé que problématique du taux de change, est un indicateur très important dans la stabilité du cadre macroéconomique, car il montre que en même temps « comment se comporte le taux de change par rapport aux éléments qui l’influencent », mais aussi « nous permet de nous assurer qu’il n’y a pas de variation trop forte au niveau de ce taux de change qui peut influencer l’inflation ».

« La BCC se tient toujours prête à utiliser les instruments à sa disposition du point de vue de la gestion de la liquidité dans le système, mais aussi du point de vue de la disponibilité des devises sur le marché des changes, et voir comment utiliser l’un ou l’autre ou la combinaison des deux, de manière à ce qu’il n’y ait pas trop de fluctuations sur le marché des changes et que ces fluctuations n’arrivent pas au point d’affecter les prix », a-t-elle ajouté.

En outre, la gouverneure de la Banque centrale a assuré avoir informé la troïka qu’au niveau de l’inflation, en utilisant les données fournies par l’Institut national de la statistique, il a été constaté un « ralentissement », c’est-à-dire les taux d’augmentation sont « plus faibles » au cours de ces trois semaines.

« C’est ce qu’on appelle décélération dans la formation des prix, qui sont tous des éléments qui poussent à conclure que sur base des indicateurs que la BCC utilise, le cadre macroéconomique est globalement stable », a-t-elle conclu ses propos.

Monge Junior Diama

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