RDC : Congo N’est à Vendre qualifie « d’intimidations » la plainte de Dan Getler contre Jean-Claude Mputu

Subsidiairement à l’option du Groupe Ventora de l’homme d’affaires Israélien Dan Getler d’engager des poursuites judiciaires contre Jean-Claude Mputu pour imputations dommageables, porte-parole de Congo N’est pas À Vendre (CNPAV), cette coalition des organisations de la société civile qualifie cette action « d’intimidations ».

Au cours d’un point de presse organisé depuis Lubumbashi ce jeudi 9 mars 2023 sur l’an un de l’accord RDC-Ventora, avec des participants par visioconférence notamment à Kinshasa et Bruxelles, le sujet de la plainte de Dan Getler contre Jean-Claude Mputu et ressources matters n’a pas été esquivé.

Congo N’est pas à Vendre dit avoir appris comme tout le monde la plainte par le biais des réseaux sociaux. Ainsi, la coalition attend la notification officielle pour faire valoir ce que de droit.

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« Pour l’action en justice quoi que non encore notifié, nous la considérons comme un acte d’intimidations, menaces, harcèlement, qui visent à nous faire taire. Nous n’allons pas nous taire. Nous allons continuer à dénoncer ce dossier », a déclaré Maître Fabien Mayani du centre carter et CNPAV.

Abondant dans le même sens, Maître Céline Tshizena a soutenu que Congo N’est à Vendre n’a fait que dire la vérité par son porte-parole et qu’il va présenter ses moyens de défense au moment opportun.

« Monsieur Jean-Claude Mputu a eu a prendre parole devant les médias et sur base de cela Dan Getler a pris le goût d’initier une action en justice contre ressources matters et Jean-Claude Mputu. Pourquoi ? Parce qu’il a révélé ce que Dan Getler a eu à bénéficier en terme de royalties», a rappelé Maître Céline Tshizena.

Et de poursuivre :

« Nous membres de Congo N’est à Vendre disons que ce ne sont que des intimidations que Dan Getler est entrain de faire aux activistes que nous sommes. Nous nous réservons à donner nos moyens de défense à qui de droit.»

A propos de la citation directe, Maître Céline Tshizena a fait savoir: «qu’on peut se faire représenter par son conseil, ça ne demande pas nécessairement que la personne elle-même soit là physiquement. Si cette personne nous autorise à la représenter convenablement on peut la représenter. Ce ne sont que des intimidations et menaces. On attend cette notification officielle. Une fois qu’elle est là, on est entrain de préparer nos moyens pour essayer de nous défendre aussi.»

Pour sa part, Jean-Claude Mputu se dit prêt affronter la justice dans une procédure respectant les règles. À l’en croire, les preuves de ses allégations existent.

Junior Ngandu

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