Le parti politique Congrès National Congolais (CNC) a mené, jeudi 23 février 2023 à Kisangani, dans la province de la Tshopo, une caravane de sensibilisation de masse sur le processus électoral en cours en République Démocratique du Congo.
À la première ligne, le député national Abraham Boliki Bokota, haut cadre du CNC, accompagné des militants et sympathisants du parti cher au Ministre d’État en charge de l’urbanisme et Habitat, Pius Mwabilu Mbayo, ont parcouru le Boulevard du 30 juin, le marché Central de Kisangani et d’autres artères pour chuter au centre d’enrôlement de l’ISP/Kisangani, avec un seul message : « faisons-nous enrôler pour bâtir un Congo plus fort et prospère ».
« C’est un sentiment de joie. Tout s’est bien passé. Hommage au chef de l’État, son Excellence Félix Tshisekedi qui a rendu possible ce processus d’enrôlement pour dire que les élections sont irréversibles cette année », s’est réjoui, l’élu de Kisangani, Abraham Boliki Bokota, après avoir obtenu sa carte d’électeur.
« J’ai pas voulu me faire enrôler seul et de manière clandestine. J’ai fait le tour de la ville pour sensibiliser la population de Kisangani à s’enrôler massivement », a-t-il ajouté, espérant à la réélection de Félix Tshisekedi, vœu de son parti CNC.
À lui de vanter la qualité du travail réalisé par la centrale électorale CENI, qui s’emploie vaille que vaille à un processus inclusif d’inscription et d’enrôlement des électeurs. D’après Boliki, le professionnalisme du personnel de la CENI à Kisangani est émerveillant. « Pour prendre ma carte, ça m’a pris quatre minutes », a-t-il rassuré.
C’est depuis le 16 février 2023, que la CENI a lancé ces processus dans l’aire opérationnelle 3, comprenant la zone Est du pays, pour une durée d’environ un mois. À Kisangani, les opérations se déroulent normalement dans les 56 centres répertoriés. À en croire un le président du centre d’enrôlement de l’ISP, des graves difficultés ne sont pas enregistrées. Cependant, elle a fait remarquer un engouement exorbitant dans les centres avec des personnes difficiles à gérer.
Serge SINDANI
