Kinshasa : AJDDH outille plus de 20 acteurs de la société civile sur la protection des lanceurs d’alerte en RDC

Actions pour la Justice, le Développement et les Droits Humains (AJDDH) a organisé, ce jeudi 23 février dans la salle Henry de Decker au Centre d’Études pour l’action sociale, un atelier de réflexion sur la protection des lanceurs d’alerte en République Démocratique du Congo.

Il ressort que 25 acteurs sélectionnés qui ont participé à cet atelier, ont réfléchi sur les mécanismes légaux de protection des acteurs engagés dans la lutte contre la corruption, ultime combat, selon les organisateurs, pour sortir le pays du gouffre.

Cet atelier a poursuivi trois objectifs notamment : analyser la loi portant protection des défenseurs des droits de l’homme ; répertorier les menaces auxquelles font face les lanceurs d’alerte en RDC ; et proposer des mesures de protection des lanceurs d’alerte des cas de corruption en RDC.

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À l’issue de cet atelier, participants ont apprécié la prise en compte des lanceurs d’alerte des cas de corruption dans la loi portant protection des DDH. Ces participants ont également fait une grille des principales menaces auxquelles font face les lanceurs d’alerte des cas de corruption. Aussi, ils ont énoncé les mesures de de protection des lanceurs d’alerte des cas de corruption.

Actions pour la Justice, le Développement et les Droits Humains (AJDDH) a justifié la tenue de cet atelier par le fait que le peuple congolais croupit dans une extrême pauvreté qui se manifeste quotidiennement à travers la précarité d’accès à l’eau potable, à la nourriture, à l’électricité, aux soins de santé, à l’éducation, aux infrastructures routières de qualité, en dépit des innombrables potentialités forestières, hydrographiques, minières et touristiques que la RDC regorge.

Pour AJDDH, cette situation est sans nul doute due à une mauvaise gouvernance caractérisée par les antivaleurs à l’instar du népotisme, du tribalisme, de la prédation, de la concussion mais encore et surtout par la corruption métastasique, systématique, systémique et généralisée qui gangrène tous les secteurs de la vie publique et constitue un géant obstacle mettant en mal toute initiative/projet/programme de développement du Pays d’où qu’il vienne.

«Parallèlement, les journalistes et défenseurs des droits humains qui s’adonnent à dénoncer les cas de corruption font face d’un coté à la stigmatisation d’une société nécrosée par l’inversion des valeurs, et de l’autre côté des poursuites judiciaires infondées dans le but de les faire taire et dissuader toute initiative de rupture à ce système, et ce, d’où qu’elle vienne», a fait savoir, Jedidia Mabela, chargé des Programmes AJDDH.

Christian Okende

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