La société civile force vive du Nord-Kivu accuse la force de l’EAC de freiner les opérations militaires contre les rebelles du M23, dans le territoire de Rutshuru, Nord-Kivu.
Dans un entretien avec la presse ce lundi 09 janvier 2023, cette structure citoyenne dit douter de la sincérité de la force régionale. Edgard Mateso, son vice-président, pense que la présence de la force de l’EAC constitue un autre grand danger à la population civile.
Pour la société civile, « le fait que les zones tampons soient laissées aux autres forces, c’est une façon de favoriser l’insécurité dans la région ».
« Nous pensons qu’aucune force étrangère viendra sécuriser notre pays. Comment comprendre que les rebelles laissent un milieu pour conquérir l’autre et multiplier les zones tampons. Voici 4 mois déjà les forces de l’EAC sont sans action, ça nous inquiète », a-t-il expliqué.
La société civile déplore la stratégie de la force de l’EAC, loin de freiner les opérations contre les rebelles, favorise ces derniers. Cette situation crée de l’incertitude même dans le chef de la population qui ne prête plus crédit à cette force.
Azarias Mokonzi, depuis Beni
