Au cours d’une conférence-débat animée jeudi 22 décembre à Kinshasa sous le thème « Première étape de l’opérationnalisation de la tricherie électorale en 2023 », le coordonnateur de Lamuka, Martin Fayulu, a souligné « l’impossibilité » d’enrôler le Grand Bandundu compte tenu de l’insécurité dans le territoire de Kwamouth.
« Il est impossible de commencer l’enrôlement dans le Grand Bandundu compte tenu de l’insécurité qui a secoué Kwamouth », a-t-il déclaré.
Le coordonnateur de Lamuka dénonce également la surestimation des électeurs dans certains espaces et leur sous-estimation dans d’autres entités décentralisées.
« La première étape de la stratégie de la CENI dans la mise en œuvre de la fraude en RDC est de gonfler le nombre d’électeurs dans les provinces où la contestation sera minime et réduire le poids de l’électorat dans les autres provinces », a-t-il dénoncé.
Il appelle à cet effet la population à participer à cette opération d’enrôlement telle qu’annoncé par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Toutefois, Martin Fayulu demande aux organisations internationales de commencer à assurer la surveillance électorale à partir de cette étape d’enrôlement.
Odon Bakumba
