Au cours d’un atelier tenu mercredi 7 décembre à Kinshasa, l’Université de Kinshasa (UNIKIN) et l’Organisation des Nations-Unies pour pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) se sont engagées à mettre en œuvre un nouveau partenariat pour la formation des ressources numériques.
D’après le représentant de l’UNESCO, Saïp Sy, « cette visite de travail dans le cadre de la deuxième journée de l’atelier sur les ressources éducatives libres (REL) est importante dans la mesure où elle permet de poser les jalons de nouveau partenariat entre l’UNESCO et l’UNIKIN surtout dans les domaines d’Assurance-qualité et de numérisation ».
Saïp Sy a tenu à préciser que l’UNESCO amènera d’autres partenaires qui accompagneront l’UNIKIN dans plusieurs secteurs de son fonctionnement.
« L’UNESCO tient amener d’autres partenaires à l’UNIKIN qui est parmi les institutions pilotes des réformes du gouvernement congolais à l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU), à accompagner l’élaboration des outils de formation, le renforcement des capacités, à l’augmentation de nombre des filles dans les filières techniques, à l’employabilité des étudiants et autres formations professionnelles », a-t-il ajouté.
Appui à l’expertise du personnel académique
Le Professeur Antoine Tshimpi, secrétaire général de la recherche académique de l’Université, a soulevé le point d’appuyer l’expertise du personnel pédagogique en renforçant les capacités de celui affecté aux sciences naturelles, en techniques documentaires et des laboratoires ainsi que le personnel des musées.
A la suite des états généraux tenus du 01 au 04 novembre 2022, ajoute-t-il, le comité de gestion de l’UNIKIN finalisera bientôt l’élaboration du plan stratégique du développement de son établissement.
Le Professeur Antoine Tsimpi a cependant énuméré quelques projets phares de l’UNIKIN. Il s’agit notamment de la numérisation de la gestion académique, administrative et financière, la valorisation de 480 hectares à N’djili Brasserie, la lutte antiérosive avec la création de muraille des bambous de Chine et l’organisation de grandes conférences devant apporter des solutions à quelques problèmes de la société.
Vieille de soixante-huit ans, l’Université de Kinshasa compte en ces jours treize facultés, cent cinquante centres de recherche, mille trois cent professeurs, mille quatre cents cinquante-huit personnels scientifiques et trente mille étudiants.
