RDC : Des ex-otages des ADF vantent la prouesse de l’armée après leur libération

Au total 57 ex-otages ADF ont été remis à leurs familles respectives par les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ce samedi 03 décembre 2022 en ville de Beni.

Ces personnes sont celles qui ont été sauvées il y a peu, par les FARDC, dans le territoire de Beni. Parmis elles, l’on trouve des enfants et femmes, avec une santé moins parfaite.

Ils ont tous témoigné du professionnalisme de l’armée qui a abouti à leur libération.

Publicité

Interrogé par POLITICO.CD, ces derniers ont précisé qu’ils ont eu la vie sauve grâce à la coalition FARDC-UPDF. Selon eux l’information véhiculée dans la zone selon laquelle, ce sont les FARDC qui tuent est fausse.

« C’est un jeu de l’ennemi pour chercher une diversion ». Pendant leur prise en otage, ces personnes indiquent avoir vécu un calvaire difficile à expliquer. Elles étaient soumises à toute forme d’exploitation.

« C’est lors des bombardements des FARDC que nous avons eu la vie sauve. Ceux qui disent que ce sont les FARDC qui tuent, trompent, ce sont les ADF qui tuent les gens. Ils nous ont soumis à toute sorte d’exploitation. C’est nous qui étions en train de faire la récolte pour chercher quoi manger dans les champs des civils. Nous avons passé une période la plus dure de notre vie », explique, un ex-otage.

Dorcas Kahindo elle, a 18 ans, vient de passer une année et demie dans la brousse. Après son enlèvement deux mois plus tard, il lui avait été attribué un mari par les rebelles. Elle est sortie d’après elle en brousse avec des remords étant donné qu’elle est déjà enceinte de son ex-mari ADF. Celle-ci témoigne, de la prouesse des FARDC qui les a permis de trouver la vie sauve.

« C’est l’occasion pour nous de dire merci à nos FARDC, il nous ont prouvé combien ils sont très forts. Oui le combat était très rude mais les ADF n’avaient pas résisté et c’est comme ça que l’armée a mis la main sur moi pour me libérer. J’ai 18 ans et je suis enceinte d’une grossesse de 7 mois. Je suis originaire de Butembo où je vais regagner mais j’étais enlevée à Bashu. Nous ne mangeons que des manioc, la vie de la brousse chez les ADF est vraiment compliquée », fait-elle savoir.

Par ailleurs, l’armée qui a procédé à la remise de ces ex-otages, a appelé la communauté à les accepter, surtout à ne pas les stigmatiser.

Parmi ces personnes l’on retrouve des enfants en malnutrition et des femmes enceintes qui étaient soumises à toutes forme d’exploitation sexuelle.

Azarias Mokonzi, depuis Beni

Recevez l'actualité directement dans votre email

En appuyant sur le bouton S'abonner, vous confirmez que vous avez lu et accepté notre Politique de confidentialité et notre Conditions d'utilisation
Publicité

En savoir plus sur Politico.cd

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading