Persistance de massacres à Beni : Guershom Kahebe préconise des offensives « sérieuses » et des sanctions contre les militaires récalcitrants

Les rebelles Ougandais d’Allied Démocratic Forces (ADF) ont multiplié la semaine dernière des attaques sanglantes contre les populations civiles vivants dans plusieurs agglomérations situées dans le territoire de Beni, (Nord-Kivu).

Les dernières violences armées sont celles qui ont été deplorées à Kabasha la fois dernière, où 3 civils avaient péri et plusieurs maisons de commerce ainsi que des camions incendiés. À ces incendies on y ajoute le centre de santé de Kabasha pillé et saboté. Les sources locales avaient indiqué à POLITICO.CD que les rebelles avaient opéré librement pendant plusieurs heures sans qu’ils ne se sentent inquiéter.

Cette situation est deplorée par Guershom Kahebe, un acteur politique de la zone, mais vivant actuellement aux États-Unis d’Amérique, qui ne comprend pas cette léthargie opérationnelle dans cette zone où des morts ne cessent d’être enregistrés.

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Guershom Kahebe parle d’un calvaire que le peuple de Beni subit en se sentant presque abandonné par l’État congolais. Il pense que les mêmes efforts consentis pour combattre les rebelles du M23, doivent aussi être pareil pour les rebelles ADF, car ils constituent une grande menace pour l’état congolais.

Notre source a aussi à cette occasion, exigé des sanctions contre les commandants qui ne déploient pas en temps, les militaires dans les interventions en cas d’attaques. Il préconise par ailleurs, des offensives militaires afin de permettre aux populations civiles d’accéder librement dans leurs champs.

Plus de 10 milles civils ont déjà péri dans des attaques dans la région de Beni, depuis le début de massacres dans cette partie, de la République.

Azarias Mokonzi depuis Beni

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