Le gouvernement de la RDC appelle la MONUSCO et les Nations-Unies à ne pas rester inactives face à la guerre d’agression du M23 soutenu par le Rwanda. Le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya l’a dit mardi 15 novembre, à l’issue d’une réunion présidée par le premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde.
La question liée au plan de retrait de la Monusco était essentiellement sur la table des discussions entre des responsables de la Mission onusienne en RDC et quelques membres du Gouvernement, a-t-on appris de la cellule de communication de la Primature.
« (…) La réunion d’aujourd’hui consistait à faire le point sur l’évolution de différents jalons. Vous savez qu’enfin de l’année, il y a une résolution qui vient renouveler le mandat de la Monusco pour voir dans quelle mesure, dans ce mandat, on pourra intégrer les éléments qui viendront notamment dans la partie congolaise dans le cadre du plan de retrait souhaité par notre population et par nous-mêmes » , a déclaré Patrick Muyaya qui a fait le point de cette rencontre devant la presse.
Alors que le M23 a tenté ces dernières heures de s’avancer vers Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, il a réaffirmé l’opposition du gouvernement à tout dialogue avec les terroristes du M23.
« Et en ce qui concerne le mouvement terroriste du M23, notre position est claire et elle est connue : pas de négociation avec les terroristes. Il n’y aura pas de négociation avec les terroristes jusqu’au retrait des localités occupées. Nous nous y tenons. Et la Monusco, les Nations-Unies, sont tenues de faire leur part aussi. Pour le temps qu’ils sont déjà en RDC, ils ne doivent pas rester inactifs. Ils doivent apporter leur contribution », a souligné Patrick Muyaya.
Selon le Vice-Premier Ministre en charge de l’Interieur et sécurité, la MONUSCO demande que le porte-parole des FARDC puisse dire ce qu’elle est en train de faire aujourd’hui aux côtés de l’armée congolaise.
