RDC : Félix Tshisekedi annonce pour bientôt un Baromètre National sur le Climat des Affaires

Le président de la République, Félix Tshisekedi mise sur l’assainissement du climat des affaires dans la but d’améliorer la compétitivité de l’économie congolaise, d’assurer une meilleure attractivité afin d’attirer les investisseurs en République Démocratique du Congo. Dans ce cadre, il a annoncé au cours de la soixante-sixième réunion du conseil des ministres qu’il a présidée le vendredi 26 août, la mise en place des indicateurs locaux de perception du climat des affaires.

Dans sa communication, le Président de la République a, de prime abord rappelé au Conseil qu’il suit de manière la plus étroite les efforts allant dans le sens d’améliorer le climat des Affaires en République Démocratique du Congo, tant pour les investissements locaux qu’étrangers.

Félix Tshisekedi, cité par le porte-parole du gouvernement du gouvernement qui a fait le compte rendu de cette réunion, dit avoir instruit la Cellule Climat des Affaires de la Présidence de la République de développer, en plus du Tableau numérique de suivi-évaluation des réformes, un autre outil pouvant permettre d’évaluer périodiquement le degré de satisfaction des opérateurs économiques face aux réformes et autres pratiques liées au climat des affaires.

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Il s’agit du Baromètre National sur le Climat des Affaires qu’il va lancer officiellement, dans les prochains jours, à la faveur d’une Table ronde économique.

Selon le compte rendu de cette réunion hebdomadaire, le Baromètre National sur le Climat des Affaires est dispositif qui permettra non seulement de renforcer le dialogue public-privé, mais aussi de fournir au Gouvernement des éléments sur le ressenti direct des opérateurs économiques, de manière à lui permettre de mieux évaluer son action sur les questions du climat des affaires et par conséquent, de mieux orienter ses futures politiques y relatives.

Pour le Chef de l’État, le pays a besoin des investisseurs et des capitaux. Cependant, cet objectif ne sera atteint que si et seulement si le climat des affaires est propice. « Car sans un bon climat des affaires, il sera difficile de capter des investissements sérieux dans notre pays », a soutenu Félix Tshisekedi.

Nonobstant, il a salué les efforts d’appropriation de cette problématique par le gouvernement, en général, et par ses membres réformateurs, en particulier.

Félix Tshisekedi envisage de réunir autour d’une table les opérateurs économiques, les ambassadeurs et représentants des missions diplomatiques, afin de recueillir leurs aspirations profondes sur l’écosystème du climat des affaires en RDC, et leur regard sur les efforts institutionnels fournis à ce jour pour répondre à leurs différentes requêtes.

Lors de la première réunion d’évaluation, tenue 18 janvier 2022, le chef de l’État a réitéré sa volonté d’améliorer l’image de la RDC en matière de climat des affaires et a instruit le Premier ministre ainsi que les ministres réformateurs de réaliser les résultats escomptés dans la mise en oeuvre des assignations y afférentes.

Dans cette logique, le gouvernement à travers son ministère du Commerce Extérieur, a annoncé lors de la soixantième unième réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, la suppression de quatorze (14) taxes et le rabattement des taux de vingt (20 ) autres à l’import et à l’export. Cette décision découle d’un rapport relatif à l’identification des prélevements arbitraires en vue de la rationalisation des taxes à l’importation et à l’exportation et réduction des coûts et délais.

En effet, de concert avec le ministre de Commerce Extérieur, la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) a dressé une liste de 67 prélèvements qu’elle a qualifié d’arbitraires, d’excessifs, d’inopportuns ou sans fondements réclamés par les services de l’Etat à l’occasion des opérations d’importation et d’exportation des biens.

Ces prélèvements concernent, en extrait, la redevance rémunératoire informatique ; la vignette fiscale ; les frais de désinfection, décontamination, dératisation et désinsectisation des conteneurs ; la taxe sur la délivrance du certifcaf d’inspection des animaux, produits biologiques et alimentaires ; la taxe sur la délivrance du certificat d’inspection phytosanitaire des denrées alimentaires aux postes frontaliers ; les frais adninistrarifs pour la délivrance des certificats la taxe sur embarquement fret fluvial et lacustre ; la TVA sur la commission ; les frais de couverture de cafe à l’exportation via les ports de Mombasa et Dar-Es-Salam.

Carmel NDEO

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