La BCC estime que les perspectives économiques sont bonnes pour l’année 2022

La banque centrale du Congo (BCC) annonce à travers un communiqué signé par sa gouverneure Malangu Kabedi Mbuyi, que les perspectives économiques sont bonnes pour la nouvelle année 2022.

Cet optimisme de la BCC se fonde sur une croissance projetée à 6,1%, une inflation annuelle autour de 5,0% et la poursuite de la relative stabilité de la monnaie nationale.

Le Comité de politique monétaire de la BCC s’est réuni pour analyser les principaux faits économiques et financiers de l’année 2021 et discuter des perspectives à court terme.

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La BCC se base notamment sur la réalisation des résultats de l’année 2021, au regard des faits suivants :

Respect de pacte de stabilité entre la Banque centrale du Congo et le ministère des Finances ;

Maintien d’un cadre solide de coordination des politiques monétaire et budgétaire ;

Exécution minutieuse des réformes macroéconomiques et structurelles destinées à mettre l’économie sur la voie d’une croissance forte, durable, inclusive et diversifiée.

Dans ce contexte, le taux directeur de la Banque centrale du Congo devrait passer de 8,5 % à 7,5%, et les réserves obligatoires seront désormais constituées dans la monnaie de dépôt.

Le comité de politique monétaire de la BCC a souligné que ces mesures devraient contribuer au renforcement du financement de l’économie dans un contexte d’une plus grande maîtrise de l’inflation.

Dans ce même communiqué la BCC ajoute qu’au niveau de l’économie nationale, l’année 2021 a été marquée par la stabilité du cadre macroéconomique. En dépit de l’absence de chocs majeurs sur les marchés des biens et services et celui de change, cette stabilité reflète la bonne coordination dans la conduite des politiques budgétaire et monétaire du pays.

La croissance a été essentiellement tirée par le secteur minier porté par l’embellie des cours mondiaux des principaux produits d’exportation de la RDC. L’inflation a connu de faibles variations en 2021. Elle est estimée à 5,1% pour l’année, un niveau bien plus faible en 2020, reflétant notamment la relative stabilité du taux de change, ce dernier ne s’étant déprécié que de 1,4 % en 2021 contre 15,2 % en 2020

Bernard Mpoyi

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