Le Président de la République, Félix Tshisekedi a présidé, le 10 septembre 2021, la dix-neuvième réunion du conseil des ministres par visioconférence durant laquelle il a fait savoir que la République Démocratique du Congo accuse un important déficit en termes d’infrastructures.
Ce déficit des infrastructures, déclare le Chef de l’État dans un compte rendu du conseil des ministres dont une copie est parvenue à POLITICO.CD, constitue une entrave au développement du pays.
Face à cette entrave du développement, Félix Tshisekedi a indiqué qu’il s’attèle à trouver des solutions à court, moyen et long terme de manière à mettre le pays sur les rails du développement en promouvant les structures et mécanismes visant à assainir le climat des affaires et ainsi dégager des ressources pour la construction des infrastructures question de permettre au pays d’être relié et faciliter les transactions.
En 2008, la RDC avait signé le contrat dit « Sino-Congolais » renégocié en 2009 dans le souci de capitaliser toutes les sources disponibles de financement des infrastructures. L’exécution des grands projets d’infrastructures qui s’inscrit dans ce cadre avait été interrompue, notamment, pour des raisons techniques liées à l’insuffisance d’énergie électrique pour la production minière.
À en croire le Chef de l’État, ce problème étant réglé par le lancement imminent de la centrale de Busanga, la mise en œuvre de ces projets devrait être relancée sans tarder. Pour ce faire, il demande au Ministre d’État en charge des Infrastructures et Travaux Publics de présenter, lors de la vingt-et-unième réunion du conseil des ministres, l’état des lieux de l’exécution technique et financière des projets inscrits dans le contrat dit Sino-Congolais, et à la Ministre des Mines d’en faire autant dans son secteur.