La désignation du tout prochain Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), alerte une source officielle à POLITICO ce mercredi 14 juillet, risque de « sacrifier la méritocratie sur l’autel du clientélisme ».
« Des sources proches des confessions religieuses, qui doivent désigner le Président de la CENI, nous appreprons que certaines, sous le dickat de leurs pères spirituels, s’apprêtent à sacrifier la méritocratie sur l’autel du clientélisme. Certains responsables ecclésiastiques privilégient la promixité à un ami ou un membre de la famille biologique, reléguant à l’arrière plan, les critères de désignation, pourtant arrêtés par eux-mêmes, à savoir : des personnalités indépendantes reconnues pour leurs compétences, intégrité, moralité, probité, et honnêteté intellectuelle », nous a confié cette source.
Et d’indiquer : « Ces chefs spirituels cherchent à placer à la tête de la CENI, un frère ou un ami en échange de certaines garanties ou promesses. Ce qui relèverait de la corruption, si les faits venaient à être établis ».
Cette source promet également de porter au grand jour, les noms de ces chefs religieux. « Nous attirons l’attention de la population sur ce danger et exhortons nos pères spirituels à la dignité et à la hauteur qu’impose leur rang. Et demandons à l’Assemblée Nationale de ne pas entériner le choix d’un candidat qui ne répond pas aux critères », a-t-elle conclu.