Les prestataires de soins en ville de Beni ont levé momentanément, mardi 04 août, leur mouvement de grève.
La décision de lever ce mouvement de grève a été prise dans une assemblée générale tenue le même mardi dans laquelle a pris part la société civile.
Cette décision se justifie par le fait que 3 jours, c’est trop; il faut permettre la population à se rendre aux soins, en attendant d’autres mesures éventuelles, car ils ont une mission de sauver des vies. C’est pourquoi, le porte-parole de l’odre de prestataires de santé appelle la population de Beni à se rendre dans les formations sanitaires pour des soins curatifs afin d’éviter d’autres dégâts humains.
Depuis le 01 Août passé, toutes les structures sanitaires, les maisons de soins et des pharmacies étaient fermées pour demander une lumière dans les audiences qui se poursuivent en ville de Beni dans le cadre de punir les auteurs du crime du feu docteur Djef, assassiné à son domicile le mois passé par les inconnus. ces médecins disent, à travers cette action, demander une certaine lumière, car les vraies assassins cités par des prévenus à la barre semblent être protéger par le ministère public qui, à la fois, estime que les prévenus cités sont des humains et peuvent fuire et ils ont déjà été entendus par PV.
Pour sa part, la partie civile a exigé la reprise des audiences par la présentation devant la barre de ces présumés bourreaux devant la barre.
Le tribunal a accordé un moment au ministère public pour vite retrouver ces personnes afin de juger les vraies auteurs du crime et acquitter les victimes.
Les audiences pourront donc reprendre le 17 de ce mois pour permettre plus de lumière dans ce procès.
Azarias Mokonzi Icikivu.com