Célestin Tunda recadre Benoit Lwamba et dément avoir violé l’indépendance des juges

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En réaction à une correspondance du président de la cour constitutionnelle et président du conseil supérieur de la magistrature, Benoît Lwamba Bindu qui a jugé « inopportune » la visite de Tunda Ya Kasende aux organes juridictionnels de Kinshasa et qui a déclaré que le pouvoir exécutif ne peut donner d’injonction au juge dans l’exercice de sa juridiction… le Vice premier ministre en charge de la justice et garde des sceaux, Celestin Tunda Ya Kasende, dit s’étonner de la formulation agressive et peu courtoise de la correspondance du président du conseil supérieur de la magistrature.

Celestin Tunda Ya Kasende part du principe que l’indépendance du juge est garantie par la constitution. Le ministre de la justice estime qu’aucune institution de la République (soit elle cours et tribunaux) ne peut fonctionner comme une tour d’ivoire, sans rapport avec les autres institutions. Elle ne peut pas non plus au nom de son indépendance, adressée des remontrances à une autre autre institution.

« Ensuite, nous sommes tous (ministre de la Justice et magistrats) acteurs au sein du même secteur, celle de la justice, qui de toute évidence appelle à une conjugaison des vues pour sa bonne marche, en vue de repondre au mieux aux attentes du peuple, » peut on lire dans la correspondance du Vice-premier ministre en charge de la justice adressée à Benoît Lwamba Bindu.

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Pour Celestin Tunda Ya Kasende, plusieurs questions meritent concertations et échanges permanents entre les deux institutions notamment: la conduite de la politique du gouvernement dans le secteur de la justice, la question des infrastructures et des équipements (bâtiments, fournitures, mobiliers, transport, etc.), la question liée à la vie des magistrats (rémunérations, soins de santé, retraite, etc.), etc.

« Vous parlez de tantôt d’une inspection tantôt d’un contrôle alors que je parlais d’une visite d’échange…Loin de moi, l’idée de vous interroger sur vos dossiers passés ou récents que vous êtes le seul à expliquer. , » poursuit Celestin Tunda Ya Kasende.

Le Vice-Premier Ministre en charge de la justice rappelle qu’il est trait d’union entre la magistrature et l’exécutif.

Il rappelle aussi qu’il est intervenu plusieurs fois sur le dossier touchant les magistrats sans que cela soit perçu comme violation de l’indépendance notamment auprès des ministres des finances ou de budget pour le déblocage des avantages de la magistrature, des sollicitations pour des frais des funérailles d’un magistrat décédé, l’obtention du fin de la grève des magistrats et le relèvement du revenu des magistrats, etc.

« Elle n’est dès lors nullement fondé la présomption que vous imputez à ma visite de me voir interfèrer dans vos affaires, » conclu la correspondance du Vice-premier ministre en charge de la justice au président de la cour constitutionnelle et président du conseil supérieur de la magistrature.

Thierry Mfundu

7 comments
  1. Tunda doit avoir honte. Il se croit dans l’ancien régime de Kabila où le ministre de la justice pouvait décider à la place du magistrat instructeur, où il pouvait décider de qui incarcérer et qui libérer, une justice à deux vitesses. Avec Félix c’est indépendance de la justice dans le vrai sens du terme. Le magistrat est devant sa conscience sans interférences. Pourquoi le FCC a peur ? Maintenant vous allez respecter la justice. Médiocre.

  2. « Est pris qui croyait prendre ». Le Vice-Premier Ministre, Ministre de la justice et Garde des sceaux aurait reçu l’ordre de son autorité morale de surseoir à certains dossiers en cours sous la supervision du Procureur général près la Cour de cassation, notamment celui du DG de l’OGEFREM. Face à la vive réaction du superviseur de ce dossier de même que de la remontrance du Procureur de la Cour Constitutionnelle et Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, Célestin Tunda Ya Kasende voudrait se passer pour l’avocat, le défenseur des Magistrats auprès de l’Exécutif. Le train de l’Etat de droit est désormais en marche, nul ne peut le stopper. Une plainte en bonne et due forme contre Joseph Kabila, Bruno Tshibala, Samy Badibanga, Matata Ponyo , Adolphe Muzito et tous les anciens Ministres & Vice-Ministres vient d’atterrir sur le bureau du Procureur général près la Cour de cassation. Elle planche sur l’enrichissement sans cause des anciens dirigeants, lesquels n’ont jamais déclaré leurs biens au terme de leurs mandats respectifs.

  3. La correspondance du procureur est précise et reproche au ministre son interférence dans le cas de l’ADG de l’Ogefrem. Il ne s’agit nullement des considérations générales. Le VPM aurait du répondre sur ce cas. A lire sa répons, il s’octtoie le droit d’interferer parce qu’il prend en charge les cas des décès. monsieur le VPM on t’a compris, laisse la justice tranquille.

  4. Nous constatons un dicta qui est entrain de neutre dans le chef du
    président de la République au parlement c’est normal pour Ces juges indépendant, qu’il lui rappele aussi à l’ordre, Pcq même les profanes à la justice en savent quelque chose. Attention aux juges unique.

    1. tu es à côté de la plaque.il faut respecter les textes.que vient faire le président de la republique dans cette histoire d’un ministre de justre qui veut entraver a bonne marche de la justice?

    2. Lamukiste, votre haine tribale vous fait oublier le bon sens! C’est vraiment triste! On ne prend même plus le temps de raisonner, on réagit par instinct! Laisse Fatshi en dehors de ça! Il a libéré la justice entre les mains des kabilistes, félicite-le au moins au lieu d’étaler ta haine demésurée en plein jour! Merci notre justice, nous sommes très fiers de vous!

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