La consultation de haut-niveau sur la situation en RDC hier à Addis Ababa, a appelé à la suspension de la proclamation des résultats définitifs des élections, suite « aux doutes sérieux qui pèsent sur la conformité des résultats provisoires proclamés« , affirmait un communiqué de l’Union Africaine publié jeudi.
Selon ce même communiqué, une délégation de Chefs d’Etats et le Président de la Commission de l’UA se rendent bientôt à Kinshasa.
« L’Union Européenne s’associe à l’Union Africaine pour inviter tous les acteurs congolais à travailler constructivement avec cette délégation, pour trouver une issue post-électorale respectant le vote du peuple congolais et réussir l’objectif historique de la première alternance démocratique dans le pays« , affirme un autre communiqué de l’UE publié vendredi.
La @OIFfrancophonie soutient fortement les conclusions de la réunion de haut niveau sur la #RDC, des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la SADC, de la CIRGL et des pays africains siègant au Conseil de Sécurité des Nations-Unies qui s'est tenue hier à Addis-Abeba. (1/2) https://t.co/SBA0Bly1Md
— Louise Mushikiwabo (@LMushikiwabo) January 18, 2019
Comme l’Union Européenne, l’Organisation internationale de la France (OIF) dirigée certes par la rwandaise Louise Mushikiwabo, apporte également son soutien à l’initiative de l’UA.
Kinshasa a rejeté en bloc cette demande de suspension. « La Cour est indépendante, et de nous et de l’Union africaine », a déclaré à l’AFP Lambert Mende, qui ajoute : « Je ne pense pas qu’il appartienne au gouvernement ou même à l’Union africaine de dire à la Cour ce qu’elle doit faire. »