Alain Remy a formulé deux espoirs dont celui concernant le renouement de dialogue avec la France principalement et certains pays de la Communauté internationale dont les relations sont dégradantes, ainsi que l’ouverture de la maison Schengen.
Le diplomate français dont le mandat est arrivé à terme en RDC, a déclaré que son pays n’a pas d’intérêt particulier dans les richesses minières de ce pays au cœur de l’Afrique. Mais, souhaite tout simplement que tout converge vers le chemin de l’avenir. « La France sera toujours aux côtés des congolais », a rassuré Alain Remy qui, après trois années de mission dense en RDC, lui et son équipe ont fait un travail qui s’inscrit notamment dans le soutien à la justice congolaise, l’Ecole nationale d’administration (ENA) pensant qu’elle devra être l’épine dorsale de la fonction publique.
Il se réjouit également de l’ouverture des nouveaux instituts français à Bukavu (Sud-Kivu) ; à Goma (Nord-Kivu) ; la relance de celui de Lubumbashi (Haut-Katanga) et du développement exemplaire de l’alliance française de Kisangani.
Etant à la fin de son mandat, il formule deux espoirs. Le premier part du constat de la dégradation régulière des relations entre la RDC et la France ainsi qu’une partie de la Communauté internationale. Pour cela, il recommande que le dialogue soit renoué « pour le bien de tous, la méfiance n’étant jamais bonne conseillère ». Le deuxième espoir concerne l’ouverture de la maison Schengen, fermée au début de l’année en cours.
Il en a profité pour annoncer le Forum de Paris sur la paix qui se tiendra en novembre 2018. Il s’agit d’une rencontre qui va rassembler plusieurs forces entre autres la communauté internationale, les collectivités locales, fondations et entreprises. Alain Remy parle d’un lieu d’échange autour des solutions de gouverner pour mieux organiser la planète.
JAW