Les deux ont évalué les mesures de décrispation relatives au dédoublement des partis politiques retenues dans l’accord de la CENCO, renseigne le service de communication du ministère de l’Intérieur.
« C’est à l’invitation du président du CNSA que le vice-Premier ministre Ramazani Shadary a éclairé la jeune institution sur les efforts déjà déployés pour vider cette question suite aux recommandations de l’Accord. Il a évoqué la particularité de chaque parti politique concerné par l’accord du point de vue politique et sur le plan juridique« , explique-t-on dans un message.
Les partis concernés, explique le message du ministère de l’Intérieur, sont le MLC/L, l’Arc, l’ACO,l’Unafec, le PDC, l’Unadef et le MSR. Le vice-Premier ministre, dit-on, affirme être en règle avec les recommandations de l’accord du 31 décembre, en rapportant l’arrêté pris avant lui qui enregistrait deux partis( cas du Mlc et Mlc/L déjà résolu par lui).
« S’agissant du dédoublement présumé de certains partis politiques, le vice-Premier ministre Ramazani a démontré au cas par cas et pour chaque parti l’absence des preuves juridiques (arrêté ) d’un quelconque dédoublement. Ce, tout en mettant le CNSA à profit pour le dénouement commun de certaines questions sur le plan politique« , dit le communiqué.
« Le ministère de l’intérieur ne statue pas sur les conflits internes des partis politiques qui doivent être réglés devant les instances judiciaires, c’est à dire devant les cours et tribunaux « , a précisé Emmanuel Shadary.
De son côté, renseigne toujours le communiqué de l’Intérieur, le CNSA a accédé à la demande du vice-Premier ministre Sharady « d’approfondir la réflexion sur la complexité politique de certains aspects de la question examinée avant les élections.«