Consultations de Kabila: Aubin Minaku dément la partialité supposée du Président

Alors que des voix s’élèvent dans l’opposition pour dénoncer les consultations initiées par le président Joseph Kabila, l’accusant d’être à la fois « juge et partie », le secrétaire général de la Majorité Présidentielle rétorque: « la MP n’impose rien au président »

Au micro de TOP CONGO FM, Aubin Minaku, Secrétaire général  de la Majorité Présidentielle est monté au créneau pour défendre les consultations lancées ce jour par le président Joseph Kabila à l’issue de l’échec de la médiation de la CENCO pour la mise en oeuvre de l’accord signé le 31 décembre dernier.

« Lorsque Joseph Kabila intervient comme président de la république, il se départit de sa carapace d’autorité morale de la MP« , explique Aubin Minaku qui rappelle que le Président devrait bientôt s’adresser à la nation via les deux chambres du Parlement réunies en Congrès.

Trois mois après le début des discussions autour de l’arrangement particulier, les évêques de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) ont jeté l’éponge, devant le blocage constaté dans ces pourparlers où la Majorité Présidentielle et le Rassemblement n’ont pu accorder leurs violons pour appliquer l’accord obtenu le 31 décembre dernier.

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Pour officialiser la fin de cette médiation entamée sur demande du président Joseph Kabila en novembre dernier, les Catholiques ont rencontré dans la foulée le Chef de l’Etat, qui a néanmoins signifier que ce camouflet ne devrait pas mettre en péril l’accord.  « Son Excellence, Monsieur le Président de la République a noté que la CENCO ne s’est pas Contentée de Constater les divergences ; elle a, en même temps, présenté des Suggestions à partir desquelles le Chef de l’Etat s’implique dès à présent« , a expliqué un communiqué lu à la télévision nationale dans la foulée de cette rencontre.

« Pour Son Excellence, Monsieur le Président de la République, l’impasse actuelle ne doit aucunement signifier une rupture définitive du dialogue. Au Contraire, les échanges doivent se poursuivre afin de déboucher, dans le plus bref délai, Sur les Voies les plus adéquates pour la mise en œuvre effective de l’accord dit de la Saint Sylvestre« , insiste ce communiqué.

Ce que réfutent les opposants, qui accusent le président Kabila d’être à la fois juge et partie « Nous avons appris que le chef de l’Etat a finalement récupéré sa position. Nous avons toujours dit qu’en tant que garant de la Nation, il est le problème et la solution en même temps », a estimé Eve Bazaiba, secrétaire Général du Mouvement de Libération du Congo et Chef de file du Front pour le Respect de la Constitution (FRC).

« La crise actuelle n’est pas due au fait qu’il y a un problème de mise en place du Gouvernement, mais au fait que nous sommes à la fin du mandat du Président Kabila depuis le 19 décembre 2016, la non tenue des élections, principalement la présidentielle dans le délai constitutionnel« , a martelé Mme Bazaiba dans une interview accordée vendredi à Radio Okapi.

«  »L’accord nous impose un premier ministre émanant du Rassemblement. Nous devons laisser la latitude du choix au président. Si sa position en tant que chef de l’état est contraire à celle de la MP, nous nous inclinons », retorque Aubin Minaku .

4 comments
  1. C’est regrettable ! un chauffeur devenu Chef de l’Etat, qui manipule les intellectuels, universitaires de leur état : oh Congolais, congolaises, ouvrons les yeux !

  2. Pour le moment,Les Olenga,Tshibala,Roger Lumbala, Bazaiba,Kamere, sont entrain de lecher kabila à chacun son tour pour avoir l’argent et les postes ds le gouvernement de Tshibala .
    Pour nous la lutte continue. Kabila ne peut jamais baiser le vrai Rassemblement de Félix

  3. Un chauffeur ou un taximan n’est pas un intellectuel ? Quelle haine ? Il n’y a rien de bon qui sortiras des coeurs plein de haine. Mépris ou dédain d’un parti politique n’améliorera jamais le social congolais ! la guerre est déclarée bonne fête.

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