RDC: le retard de la paie de mars énerve les professeurs de l’université de Kisangani

Les fonctionnaires de l’État y compris les professeurs d’universités sont en désarroi suite au non paiement de leur salaire du mois de mars alors que l’on vient de franchir la quinzaine du mois d’avril.

Dans une déclaration, l’Association des Professeurs de l’Université de Kisangani se dit victime du silence inouï de l’exécutif national. Elle dit constater avec « une immense amertume » que, jusqu’au quinzième jour du mois d’avril, le retard dans le paiement des salaires du corps académique. Cette association dénonce un manque de considération.

« L’APUKIS fait remarquer au gouvernement de la République que ces retards affectent non seulement la dignité du personnel académique, désormais incapable de subvenir aux besoins élémentaires de base, mais entament également la qualité du rendement du personnel académique désormais noyé dans les préoccupations de survie que dans l’enseignement et dans une recherche de qualité », a-t-on lu dans cette déclaration.

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L’APUKIS invite par ailleurs le gouvernement à reprendre ses responsabilités et à honorer ses engagements en versant le salaire du mois de mars (non encore aligné aux accords de Bibwa) dans le plus bref délai ; celui du mois d’avril au plus tard le 27 avril et de revenir au versement régulier des salaires avant le trentième du jour du mois, faute de quoi, elle se verra dans l’obligation d’user de tous les moyens légaux pour revendiquer les droits des professeurs.

Retour à la normale prévu pour fin avril

Des agents et fonctionnaires de l’Etat ont vu leurs paies des mois de février et mars s’effectuer avec un grand retard.

Selon le constat sur le terrain, la majorité des fonctionnaires n’ont pas encore été payés pour les deux précédents mois. Cette situation affecte la vie de nombreuses familles et suscite des inquiétudes parmi les employés du secteur public.

Sur Top Congo, Nicolas Kazadi, ministre des Finances a indiqué que ce retard était principalement dû à des contraintes budgétaires exacerbées par les dépenses exceptionnelles inattendues de sécurité entre janvier et février.

L’argentier national a tout de même assuré que la situation se stabilise et que la paie des salaires de mars était en cours de traitement. Il a fixé un retour à la normalité d’ici la fin du mois d’avril.

Silas MUNGINDA

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