La ville de Goma, siège des institutions provinciales du Nord-Kivu est chamboulée par la criminalité aussi bien nocturne que diurne perpétrée par des hommes armés non identifiés en dépit de la présence d’un arsenal militaire conséquent.
Les mesures drastiques adoptées par les autorités militaires semblent être impuissantes face à l’insécurité qui continue à battre son plein au cœur de la ville. Au moins 10 personnes ont été tuées en moins d’une semaine par ces bandits armés.
Depuis lundi, le sol de Goma continue à recevoir le sang de ses citoyens tués de manière tragique. Le 08 avril dernier, 3 civils ont été assassinés dans un restaurant à Majengo, un quartier situé dans la commune de Karisimbi. Ces personnes étaient tuées par un militaire, lorsqu’elles résistaient au pillage orchestré par cet homme armé qui était vite maîtrisé par ses collègues d’armes.
Au lendemain de cette tuerie, une opération de braquage s’opérera sur l’endroit appelé communément « entrée président » ou plusieurs personnes seront fusillées enregistrant ainsi 4 morts et quelques blessés. L’opération avait été effectuée aux environs de 17 heures dans cet endroit mouvementé.
Les auteurs de cette fusillade ont été présentés deux jours après à la presse. Ils étaient identifiés comme des militaires et résistants Wazalendo. Ces derniers devront répondre de leurs actes selon le maire de la ville de Goma, le commissaire supérieur principal Kamand Faustin.
Après un autre cas de cambriolage meurtrier vendredi 12 avril, deux corps sans vie ont été découverts ligotés à Kituku près de la nouvelle cathédrale.
Cette situation inquiète les habitants qui remettent en cause le travail des services de sécurité. Ils ont toutefois appelé les autorités à prendre des mesures qui s’imposent.
