Maï-Ndombe : le député Aimé-Pascal Mongo préconise la résolution holistique du conflit Teke-Yaka

Alors qu’un acte d’engagement a été signé le samedi 06 avril à Kinshasa devant le président de la République, Félix Tshisekedi par les communautés Teke et Yaka, pour le retour de la paix et la cessation des atrocités dans la province du Maïndombe, au moins cinq personnes ont été tuées lors d’une nouvelle incursion de la milice Mobondo au village Engawu, territoire de Kwamouth.

À cet effet, le député national Aimé-Pascal Mongo, élu d’Inongo, a souligné que cet acte d’engagement signé devant le chef de l’Etat est une avancée significative. Mais seulement, préconise-t-il, il faut cette fois-ci, résoudre le problème dans sa globalité.

«On ne peut pas comprendre qu’il ait encore des morts juste après la signature de cet acte d’engagement», a-t-il déclaré.

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Le Président du parti politique CNARC, estime que la résolution holistique de ce problème va permettre d’intégrer, la problématique de l’avènement des éleveurs dans la zone car, dit-il, il est important de s’appesantir sur la question de ces éleveurs puisque jusqu’aujourd’hui leurs destinations demeurent méconnus.

D’après lui, les conflits fonciers qui étaient autrefois gérés de manière pacifique avec l’arrivée de ces éleveurs s’est transformés en conflit armée.

Réagissant sur sa position relayée précédemment lors de son passage comme invité du Journal Afrique de TV5Monde qui, selon certaines langues, contredit celle du gouvernement qui a mené les discussions en vue d’aboutir à une résolution pacifique du conflit, le député Aimé-Pascal Mongo rappelle que le gouvernement avait aussi déployé l’armée sur le lieu pour rétablir la paix.

Pour lui, en effet, sa position rejoint celle du gouvernement, le mode opératoire de ces malfrats n’a rien avoir avec la culture du grand Bandundu.

«En ma qualité de député nationale, j’interpelle le gouvernement pour qu’il tienne compte de tous les contours de ce dossier afin d’y apporter une solution définitive. On ne peut pas comprendre que les tueries persistent ou s’opèrent après la signature des actes d’engagement par les chefs coutumiers» a-t-il insisté.

Christian Okende

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