Élections des gouverneurs et sénateurs : une ligne téléphonique ouverte pour lutter contre la corruption

Pour lutter contre la corruption aux élections des sénateurs, gouverneurs et vice-gouverneurs qui pointent à l’horizon, l’Agence de prévention et de lutte contre la corruption (APLC) ouvre une ligne téléphonique bleue anti-corruption « Lobela biso tolandela bango », avec le numéro 158.

Selon un communiqué de cette agence rattachée à la Présidence de la République annonçant le lancement officiel de ce dispositif ce mercredi, cette ligne est consacrée à la réception des plaintes et dénonciations ainsi qu’à la collecte d’éléments nécessaires à l’ouverture d’une investigation.

« Il s’agit d’une ligne téléphonique directe entourant le processus électoral des Sénateurs, des Gouverneurs et des Vice-Gouverneurs, dédiée à la réception et à la collecte des plaintes. Ce numéro, le 158, est un dispositif de dénonciation qui s’inscrit dans le cadre d’une stratégie globale de lutte contre la Corruption et d’implémentation de la culture de l’intégrité », lit-on dans ce document de l’APLC.

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Cependant, la même source laisse entendre que le dispositif vise à encadrer le processus électoral dans l’objectif de décourager les antivaleurs souvent dénoncés dans les précédentes échéances électorales.

L’APLC rassure qu’elle garantit l’anonymat des dénonciateurs conformément à la réglementation. Son coordinateur, Victor Lessay, dit mettre en garde pour ce faire tous ceux qui voudraient s’adonner aux pratiques qui flirtent avec les antivaleurs telles que : le monnayage des voix ou la corruption pour se faire élire.

Cette question de la corruption pendant la période des élections des sénateurs, gouverneurs et vices gouverneurs préoccupe aussi le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi. Il a demandé à juste titre à la ministre d’Etat en charge de la Justice et Garde des Sceaux, Rose Mutombo, d’instruire et d’échanger avec le procureur général près la Cour de cassation pour qu’il puisse instruire à son tour les différents procureurs généraux, d’attirer leur attention sur cette corruption qui ne dit pas son nom.

D’après la ministre d’État, après un échange avec le Chef de l’Etat le 12 mars dernier, les services seront derrière les députés provinciaux, qui sont électeurs de sénateurs, gouverneurs et vice-gouverneurs pour décourager le monnayage des voix.

Fiston Joseph

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