Nord-Kivu : le CICR a assisté 44 000 personnes déplacées dans plusieurs sites à Goma

Plus de 4000 personnes déplacées de guerre installées dans des camps autour de la ville de Goma au Nord-Kivu, ont été assistées en vivres et d’autres produits non-alimentaires par le Comité international de la Croix rouge (CICR), en collaboration avec la Croix rouge de la RDC. L’annonce a été faite dans un communiqué de presse de cette structure rendu public ce jeudi 28 mars.

Au regard des besoins préalablement identifiés par le CICR, les déplacés de certains sites ont reçu de la nourriture, notamment des haricots, du riz, de la farine, de l’huile… Tandis que, sur d’autres sites, ce sont des articles de ménage qui ont été distribués tels que les bâches, les couvertures, les ustensiles et les habits.

Le même communiqué rapporte que, le CICR a également déploré l’augmentation du niveau des violences contre la population civile, et les violences sexuelles basées sur le genre (VBG) dans les zones touchées par les conflits.

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Pour cette organisation, la situation est aggravée par l’intensification des combats entre les FARDC et le M23 dans la partie nord de la province du Nord-Kivu. Ces affrontements contraignent un nombre croissant de civils à abandonner leurs foyers de manière répétitive.

Le chef de délégation du CICR, François Moreillon précise qu’au cours de cette intervention humanitaire, plus de 18000 personnes qui ont trouvé refuge dans le camp de Nzulo, ont reçu une aide composée d’articles essentiels tandis que 39000 autres ménages des déplacés ont trouvé refuge dans les familles à Kanyabayonga, dans le territoire de Lubero.

Il a exprimé ses inquiétudes face à l’augmentation à un rythme alarmant des besoins humanitaires, à la suite des ressources disponibles pour faire face à cette crise, qui selon lui, risquerait de manquer très rapidement, apprend-t-on de la radio onusienne.

« Faute de capacité d’accueil suffisante dans les camps autour de Goma, les familles s’installent sur les sites des fortunes, où elles sont exposées à des maladies d’origine hydrique comme le choléra. Elles peinent aussi à se procurer un repas par jour », a témoigné François Moreillon.

Après avoir constaté de manière générale la présente situation, cette agence d’aide humanitaire a promis de poursuivre le dialogue avec les parties aux conflits, en leur rappelant le respect des droits de l’homme en vertu de droit international.

Gloire MALUMBA

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