Dans le souci de faire face à l’insécurité qui ne cesse de grimper à Kinshasa, les services de sécurité ont renforcé les mesures de surveillance routière dans la capitale de la République démocratique du Congo, afin de restaurer l’autorité de l’État.
D’après le communiqué de la police nationale congolaise daté de ce mercredi 27 mars, cette surveillance de la ville de Kinshasa via des caméras et des drones va permettre aux agents de l’ordre de lutter contre les embouteillages et la circulation des moto-taxis dans la commune de la Gombe.
« La capitale congolaise est désormais placée sous surveillance des drones jour et nuit, afin de permettre aux agents de l’ordre d’intervenir en temps réel. Le commissaire divisionnaire adjoint, Blaise Kilimbalimba a procédé mercredi, à la démonstration du mode de fonctionnement de ces engins. Et à l’occasion, quelques conducteurs et motocyclistes récalcitrants qui ont enfreint au code de la route ont été interpellés », a-t-on lu dans ce communiqué de la PNC.
Pour le commissaire Blaise Kilimbalumba, un suivi rigoureux sera instauré aussi suite aux dérapages à l’endroit de certains chauffeurs qui causent des embouteillages dans les différentes artères de la ville de Kinshasa. Des sanctions seront infligées à de tels comportements.
« Vous ne respectez pas la bande, on vous voit à travers nos caméras et nos drones, on vous suit et on vous arrête. On ne va pas baisser les bras jusqu’à ce qu’on comprenne que le calme doit être pour tout le monde et que la liberté des uns se limite là où commence le droit des autres », a-t-il rappelé.
La mesure d’interdiction formelle des moto-taxis d’accéder à la commune de la Gombe, souffre d’application depuis son entrée en vigueur le mardi 13 dernier. Ces moyens de transport sont encore visibles dans certaines artères de la Gombe notamment sur les avenues des Huileries ainsi que le boulevard du 30 juin à certaines heures de la journée.
