Human Rights Watch appelle à des poursuites contre le général Amisi

Selon des recherches qu’aurait effectué Human Rights Watch, le général Gabriel Amisi alias »Tango four », alors chef d’Etat-major adjoint chargé de la logistique des troupes du RCD-Goma est directement impliqué dans les cas des innombrables atrocités dans la ville de Kisangani, dans le nord du pays en mai 2002.

Les membres du haut commandement du RCD-Goma ont coordonné une violente campagne de représsion causant plusieurs cas de viols, des passages à tabac, des pillages et plus de 160 personnes tuées.

Il est impliqué car un témoin l’avait vu à l’époque au pont sur la Tshopo avant que les combattants du Rcd-Goma n’exécutent des agents de police et des militaires.

Publicité

Cet organisme international l’accuse d’avoir été à la tête des troupes lors d’une offensive contre une milice maï-maï alliée au gouveernement congolais qui a causé plusieurs enlèvements et le massacre d’au moins 56 civils.

Général Amisi, est poursuivi d’avoir contrôlé un réseau distribuant des munitions à des braconniers et à des groupes armés.

Pour Human Rights Watch, Tango four était au commande des troupes qui ont reprimé des manifestations politiques entre 2015-2018. Et également pour avoir participé au répression des manifestations en décembre 2016 en déployant les anciens combattants du mouvement rebelle M23.

Dix-sept ans après ces abus, le président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi a promis d’aider les victimes et leurs familles à obtenir justice.

Jeancy Ngampuru /Politico

Recevez l'actualité directement dans votre email

En appuyant sur le bouton S'abonner, vous confirmez que vous avez lu et accepté notre Politique de confidentialité et notre Conditions d'utilisation
Publicité

En savoir plus sur Politico.cd

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading