« Nous exhortons les autorités congolaises à faire au plus vite la lumière sur ces agissements inacceptables et à identifier les responsables, qui devront répondre de leurs actes« , a déclaré le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Romain Nadal, dans un communiqué.
La France « condamne les violences meurtrières » dans cette région du Kasaï, au centre de la République démocratique du Congo, et appelle les autorités et l’armée congolaises à « assumer leur responsabilité première de protection des populations civiles, dans le plein respect des droits de l’homme« , poursuit le porte-parole.
De son côté, le secrétaire d’État américain a exprimé sa « profonde préoccupation » à l’égard de cette vidéo montrant les forces armées de la République démocratique du Congo (RDC) menant des exécutions sommaires de civils dans le pays.
Dans une déclaration de son porte-parole, M. Mark Toner, Washington a déclaré que l’incident pourrait constituer des violations flagrantes des droits de l’homme.
« Les États-Unis sont profondément préoccupés par la vidéo qui semble montrer des éléments des forces armées de la République démocratique du Congo exécutant sommairement des civils, y compris des femmes et des enfants« .
« Ces exécutions extrajudiciaires, si elles sont confirmées, constitueraient des violations flagrantes des droits de l’homme et menaceraient d’inciter à la violence et à l’instabilité généralisées dans un pays déjà fragile« , a-t-il poursuivi.
« Nous demandons au gouvernement de la République démocratique du Congo de lancer une enquête immédiate et approfondie en collaboration avec les organisations internationales chargées du suivi des droits de l’homme », a-t-il conclu.
La vidéo, diffusée samedi sur internet, montre « des membres présumés des forces armées de la République démocratique du Congo se livrant à des exécutions extrajudiciaires contre la population civile, y compris des femmes et des enfants, dans la région du Kasaï« , au centre du pays, relève-t-il.
Samedi, après la diffusion sur les réseaux sociaux d’une vidéo non authentifiée mettant en cause l’armée dans un massacre de civils au Kasaï, le gouvernement congolais avait qualifié de « montage » ce film tourné selon un plan-séquence unique avant de reconnaître que des soldats congolais avaient pu commettre des « excès » en réprimant la rébellion Kamwina Nsapu, qui déstabilise le sud de la province du Kasaï central depuis septembre 2016.
Avec AFP.
nous savons et nous nous attendons à une réaction de la part de la communauté internationale; Kabila est entrain de sceller son destin.
C’est de la monnaie courante dans notre pays,ce la n’est pas étonnant, ce lui qui tue une vache est plus condamné que celui qui tue 100000 congolais.
Pour moi la communauté internationale ne fait absolument rien
Au non du peuple congolais, je demande à la CENCO d’exécuter son plan B (pas de président de la république, pas de gouvernement). Que l’ONU organise les élections.
Le congo n’a besoin que d’une seule chose. Le depart de Kabila. Le pays est devenu un cahamp de tire. Je commence a perdre ma santE. Comment des telles choses ne pourraient en aucun cas etre l’objet d’un jugement a cet assassin de Kabila ?