Georges Kapiamba: « Moïse Katumbi et Mbusa Nyamwisi peuvent revenir au pays »

Président de l’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ), Georges Kapiamba se dit  préoccupé par la lenteur avec laquelle les mesures de décrispation sont mises en application.

Malgré cela, il est d’avis que Moïse Katumbi et Mbusa Nyamwsi, deux de sept cas emblématiques mentionnés dans l’accord de la Saint-Sylvestre, doivent revenir au pays. Seul bémol: si toutes les charges mises à l’encontre de Mbusa Nyamwisi ont été abandonnées, le cas de Moïse Katumbi dépend de la justice seule et non du gouvernement.

« Sur le plan de principe, Moïse Katumbi a le droit de revenir au pays. La Constitution de notre pays interdit formellement l’exil forcé. N’importe quel responsable étatique ne peut jamais entreprendre une action allant dans le sens de contraindre un congolais à rester en exil. Sur ce plan, il peut revenir et partir comme il veut », a rassuré, à Politico.cd, le président de l’ACAJ avant de nuancer : « Maintenant on parle des dossiers judiciaires. Je pense qu’il n’appartient pas à ceux qui en évoquent de pouvoir en parler d’autant plus qu’ils n’ont pas le mandat d’agir ou de parler au nom de la justice. Le gouvernement est censé de ne pas se mêler dans les affaires judiciaires. Le gouvernement doit se mettre à l’écart et laisser Moïse Katumbi revenir au pays. Si la justice a besoin de lui, il répondra« , a-t-il expliqué au micro de POLITICO.CD

A en croire les propos de Georges Kapiamba, Mbusa Nyamwisi n’a aucun problème actuellement mais c’est lui-même qui a décidé d’observer avant d’envisager un retour au pays.

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« Le dossier de Mbusa Nyamwisi a déjà été résolu. J’ai même établi les contacts avec lui, étant donné que c’est moi le point focal au niveau du dialogue avec la CENCO, pour faire le suivi de la mise en œuvre des mesures de décrispation avec la commission de hauts magistrats. Mbusa Nyamwisi observe comment la situation en général va évoluer pour envisager son retour. Cette Commission m’a dit que les poursuites qui ont été placées contre Mbusa Nyamuisi ont été formellement classées sans suite. Il peut revenir et il ne sera pas inquiété« , a-t-il indiqué.

Qu’à cela ne tienne, Georges Kapiamba, autant que la CENCO, restent inquiets du retard de l’application effective des mesures de decrispation.

« Nous considérons que ce sont des mesures importantes et essentielles pouvant contribuer à la décrispation tant politique et sociale de notre pays et ainsi permettre au peuple de se préparer pour aller aux élections », a-t-il conclu

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