Dans un communiqué publié le samedi 17 septembre via la page Facebook de l’Ambassade américaine à Kinshasa, le Département d’Etat américain, l’équivalent du ministère des Affaires Etrangères en RDC, affirme que le « gouvernement de la République démocratique du Congo a l’obligation, en vertu du droit international et de sa propre constitution, de respecter et de garantir les droits de liberté d’expression »
« Nous sommes inquiets à l’égard des arrestations et des harcèlements récents de jeunes activistes et soulignons la responsabilité qui incombe au gouvernement de la République démocratique du Congo d’assurer la protection de ces droits. », déclare ce communiqué publié à quelques heures de la « mobilisation générale » des opposants pour le 19 septembre prochain.
Jeudi, l’ONG Amnesty International a publié un rapport à charge contre le gouvernement où elle s’inquiète d’une « répression systématique » des personnes qui s’opposent au maintien au pouvoir de Joseph Kabila au-delà de son mandat. Dans un rapport intitulé « Répression de la liberté d’expression sur fond de retard des élections en République démocratique du Congo », l’organisation de protection des droits de l’homme accuse les autorités de se servir des institutions publiques pour empêcher les opposants de s’exprimer et manifester.
« Les Etats-Unis appellent toutes les parties à rejeter la violence et la rhétorique incendiaire au cours de cette étape transitoire et croient que toute personne responsable d’actes de violence ou de répression ou d’incitation à la violence imminente doit être tenue responsable de ses actes. Nous restons prêts à imposer des sanctions ciblées supplémentaires à l’encontre de tels auteurs», menace cette institution américaine dirigée par le Secrétaire d’Etat John Kerry.
De son côté, Thomas Periello, l’envoyé Spécial des Etats-Unis dans la région des Grands Lacs a fait remarquer, via son compte twitter, que le gouvernement congolais a « arbitrairement arrêté deux fois plus » de jeunes dans « les dernières 72 heures qu’ils ont libéré avant le Dialogue. »
Gouv de DRC a arbitrairement arrêté deux fois plus le nombre de jeunes dans les dernières 72 heures qu'ils ont libérés avant le dialogue.
— U.S. Special Envoy (@US_SEGL) September 17, 2016
Merci pour les infos fournies en temps et contre temps a la nation pour etre a la page de la situation actuelle en RDC, continuez toujours a nous informer car les ennemis du peuple congolais seront sanctionne’s.
Ces gens vont paye’